Mais qu'est-ce que la justice?
aimer la justice, la révérer, marcher dans ses voies, la servir de tout votre cœur.
Comment ressent-on cette injonction ?
Voici la dissertation que je dois faire.
Sur quel plan puis-je me baser ?
Mais qu'est-ce que la justice?
c'est le batton qui frape...jamais l'homme
En parlant de ça, donne tes doigts pour l'orthographe !c'est le batton qui frape...jamais l'homme
http://www.philagora.net/droit/index.php
la dessus il y a des choses interessantes.
Sinon voir Platon, Aristote, pourquoi pas thomas d'Aquin, John Rawls (et Robert Nosczik), pourquoi pas Hayek... ou meme Marx, Kant aussi.
Au fait, ton sujet c'est une citation? elle est de qui?
en voila une autre: "La Justice, c'est la Vérité en action". Joseph Joubert.
mais qui sait ce qu'est la justice???
On peut la définir à partir de "milliers" de choses, en se placant à partir de "milliers" de points de vue...
De nos jours, la justice est principalement ce qui est conforme au Droit, à la règle de droit, qui elle meme se rapporte à certains principes, comme l'équité, l'impartialité du juge... Elle se rapporte aussi à la justice sociale; pour d'autres à l'égalitarisme.
Dans le haut Moyen-Age, on tolérait la justice privée (la vengeance...)
On dit aussi que ce qui est juste donne l'harmonie, l'équilibre (cf. le symbole de la balance; mais aussi la glaive), la concorde, ou qui assure l'ordre, la paix.
Aussi l'idée de justesse, de mesure, de juste milieu.
L'idée de droiture, d'integrité, de probité; de conformité. (mais conformité à quoi?)
Puis ca dérive sur tellement de sujets...
la justice comme valeur morale? ou comme simple outil d'harmonie? comme vertu?
etc.
etc.
etc.
Fais attention. Bien souvent, la soif de justice devient un ressentiment, et le concept de justice ne sert plus qu'à se donner bonne conscience.
Comme disait l'homme qui fut superficiel par profondeur : "Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même".
L'objet du "Gorgias" de Platon est la question:qu'est-ce que la justice?.....
Ce dialogue s'achèvre avec uine aporie ce qui,différemment, peut-être interprété.....
La version de celle qui me plaît est celle-ci.....
Il n'y aura pas de "prochaine fois",un autre dialogue ne fera pas suite à celui-ci....
Pourquoi?
Parce qu'il n'y a pas de justice:exemple la condamnation de Socrate....
Mais, de même, il ne peut y avoir de justice car une définition de celle-ci est impossible.....
Qui est justiciable?, par exemple, présuppose: qui a le droit de juger?.....
Mais de cette même question peut résulter:qui donne le droit de juger?
Et si l'on veut en venir à Dieu, comme la dernière instance qui doit trancher le débat il dit (par l'entremise de son prophète): ne jeter pas la pierre.....
Or nous avons les criminels. Donc Platon a raison.....
Car la vision rétroactive d'un néoplatonisme "christianisant" ayant permis à Platon, anticipativement, de comprendre l'inanité du principe de la condamnation pour faire prévaloir la charge psychologique de la rédemptention "de facto" n'est qu'une hypothèse.....
Une hypothèse "de juge" qui peut bien "expliquer" l'arbitraire des jugements humains mais non la force qui permet de tendre l'autre joue "sans pouvoir" recevoir une seconde.....
Ainsi faudra-t-il attendre Gandhi pour qu'une tentative politique de réalisation de la justice sans violence soit comprise.
Jusque-là uniquement la force physique avait le monopole de dire ce qui était droit, me semble-t-il.
Après Gandhi, comme après n'importe quelle utopie, il faudra, de nouveau, qu'une force du silence se détourne de l'humanité pour retourner dans sa propre néantité , ramenant avec elle l'idée de justice.
Non, mon sujet n'est pas une citation.
merci pour tes idées. je vais travailler dans ce sens