Pascal peut on aimer vraiment?

[ophel22]

Bonjour, j'ai un premier commentaire de texte à faire pour lundi le probmème c'est que le prof ne nous a pas vraiment aider sur la manière de proceder donc je sais pas par quel bout commencer, comment on rédige une intro...

Alors voila le texte que je dois commenter:

" Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime-t-il? Non: car la petite vérole, qui tuera le beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus.
Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. Où est est donc ce moi, s'il il n'est ni dans le corps ni dans l'âme? Et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point qui fait le moi, puisqu'elles sont périssables? Car aimerait-on la substance de l'âme d'une personne abstraitement, et quelques qualités qui y fussent? Cela ne se peut, et serait injuste. On n'aime donc jamais personne, mais seulement des qualités.
Qu'on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n'aime personne que pour des qualités empruntées. "

Voila ce petit texte parlant d'amour et merci de lire cette discussion et de m'aider!

[admin-philagora]

Ce sujet renvoie à un texte célèbre de Pascal: On n'aime jamais personne.

Bien distinguer le désir et l'amour:

-Si on aime quelqu'un pour la beauté de son corps... la beauté
disparaît avec le temps.

-Si on aime quelqu'un pour son moi... le moi change...

....Autrement dit on honore les grands pour des qualités passagères, accidentelles, qui ne tiennent pas à leur être, "empruntées"comme on emprunte un vêtement.... C'est le vêtement qu'on admire et non celui qui le porte...
Est-ce plus clair?

[Prosodie]

Alors voila le texte que je dois commenter:

" Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime-t-il? Non: car la petite vérole, qui tuera le beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus. Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. Où est est donc ce moi, s'il il n'est ni dans le corps ni dans l'âme? Et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point qui fait le moi, puisqu'elles sont périssables? Car aimerait-on la substance de l'âme d'une personne abstraitement, et quelques qualités qui y fussent? Cela ne se peut, et serait injuste. On n'aime donc jamais personne, mais seulement des qualités.
Qu'on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n'aime personne que pour des qualités empruntées. "

Voila ce petit texte parlant d'amour et merci de lire cette discussion et de m'aider!

- 1/ Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime-t-il ? Pourquoi le NON, s'imposerait-il d'office ? Ici le texte ne signale pas la beauté extérieure, il parle de la beauté, dans le sens général, rien n'est spéficié ; (l'argument qui suit, lui, vous invite à ne viser que l'enveloppe humaine, l'apparence). N'extrapolez jamais au delà des mots qui sont couchés là, à étudier, à comprendre. Vous devez commencer par développer quels types de beautés existent. Une concerne la plastique, peut-être ; l'autre celle de l'intériorité/ du comportement/des valeurs dont l'invidivu est constitué, si on prend le temps, bien entendu pour percevoir [percer et voir] celles-ci.
- 2/ "Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on ?" Qu'est-ce que aimer ici signifie ? Ne serait-ce pas plutôt le verbe apprécier (coller) au jugement de la personne, à sa mémoire ? Aimer, ce verbe aussi se décline en différentes strates (physique, intellectuelle, philosophiques, mystiques, tangible et intangible)..

Les pièges sont à l'intérieur de chaque mot qui possède un sens dit propre et un sens figuré (autrement dit caché, extensible).

car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même.

Pas certaine du tout que cette affirmation soit vraie et vraisemblable !

Qu'on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n'aime personne que pour des qualités empruntées.

Pour ma part, je m'inscris en faux quant à cette affirmation. Les qualités/vertus ne peuvent être empruntées (elles sont le fondement pour certains humains) et se souvenir de la fable de LA FONTAINE qui dit " Que vous soyez puissants ou misérables, les jugements de cour vous feront blanc ou noir.

C'est à dire, vous aurez beau dire et beau faire les phénomènes de société, ceux qui se font honorer pour des charges et des offices (tel que signalé dans votre texe à étudier) feront que vous ne ressemblerez jamais à ce que vous êtes véritablement. On fera de vous quelqu'un d'autre, pour coller à une actualité, un avancement, que sais-je encore !

Seules les valeurs intimes possèdent une réalité dont on ne saurait vous dépouiller.