Le cogito cartésien! Tu l'as sûrement vu en cours, je t'en parle pas.
Sinon (très raccourci parce que on a déjà parlé plein de fois du scepticisme dans d'autres posts, regarde-les ils sont là pour être lus après-tout)
premières certitudes: l'expérience des sens. Lorsque j'ai mal, je sais que j'ai mal. Lorsque je vois ma grand-mère, c'est une certitude, je vois ma grand-mère. C'est l'attitude naturelle: le culte des évidences, la confiance dans nos perceptions et celles des autres.
Remise en cause de ces certitudes: le scepticisme. D'accord, je vois ce que je vois, mais rien ne me dit que ce que je vois existe comme tel. Un bâton droit plongé à moitié dans l'eau nous paraît brisé. Mais il ne l'est pas réellement. D'ailleurs était-il droit pour de vrai? Y a-t-il seulement un bâton? Nos sens nous trompent. S'ils nous trompent (illusions d'optique, mirages, etc...), alors aucune certitude ne peut être tirée d'eux. Le scepticisme est une suspension de jugement: les sceptiques n'apportent aucune réponse, il ne font que remettre en doute les certitudes de l'attitude naturelle (cf Parménide, Gorgias, Montaigne, Hume, etc...).
Ensuite, contre cela peut venir le cogito cartésien, l'immatérialisme de Berkeley, le synthétisme de Kant, etc...
(je te donne ces noms pour que tu te renseignes sur Philagora, Wikipédia, et surtout en bibliothèque)
Attention: il y a peut être une question sous-entendue, que tu peux faire apparaître dans ta problématique: qu'est-ce qui fonde la certitude? Quels critères nous permettent de désigner tel jugement comme une certitude? Y a-t-il des certitudes absolues?
En partant du présupposé que la certitude vient d'une connaissance, d'où viennent les connaissances?.
En tout cas, si dans ta dissert tu arrives à montrer (à travers le travail d'argumentation et de structure) que tu as bien bossé pour convaincre ton lecteur, alors il y a des chances que tu t'en sortes avec une bonne note (un 15 peut-être?).