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Discussion: J Stuart Mill L'utilitarisme

  1. #1
    mix Guest

    Exclamation J Stuart Mill L'utilitarisme

    Croire qu***8217;en manifestant une telle préférence on sacrifie quelque chose de son bonheur, croire que l'être supérieur - dans des circonstances qui seraient équivalentes à tous égards pour l'un et pour l'autre -n'est pas plus heureux que l'être inférieur, c'est confondre les deux idées très différentes de bonheur et de satisfaction . Incontestablement, l'être dont les facultés de jouissance sont d'ordre inférieur, a les plus grandes chances de les voir pleinement satisfaites; tandis qu'un être d'aspirations élevées sentira toujours que le bonheur qu'il peut viser, quel qu'il soit - le monde étant fait comme il l'est - est un bonheur imparfait. Mais il peut apprendre à supporter ce qu'il y a d'imperfections dans ce bonheur, pour peu que celles-ci soient supportables; et elles ne le rendront pas jaloux d'un être qui, à la vérité, ignore ces imperfections, mais ne les ignore que parce qu'il ne soupçonne aucunement le bien auquel ces imperfections sont attachées. Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait. Et si l'imbécile ou le porc sont d'un avis différent, c'est qu'ils ne connaissent qu'un côté de la question : le leur. L'autre partie, pour faire la comparaison, connaît les deux côtés.

    je n'arrive pas à dégager de thèse ni les principales idées de ce textes. Faut-il analyser la différence entre bonheur et satisfaction? merci de m'éclairer.

  2. #2
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    Bonsoir

    En attendant l'aide, voici pour la fin de votre texte:
    il vaut mieux: c'est bien préférable, car les satisfactions du porc sont quantitatives.

    avis différents: la bête se satisfait de sa condition, c'est qu'elle n'a pas le choix. Elle ne connaît pas l'autre partie possible, elle ne peut pas comparer et elle ne peut pas choisir en connaissance de cause, de même pour l'imbécile qui ne connaît pas les joies données par les facultés supérieures.

    Cela peut vous aider à comprendre le texte

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    mix Guest

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    rebonsoir, merci pour la petite explication. J'aurais bien voulu avoir quelques précisions sur la 1ere phrase que je ne comprends pas vraiment.

  4. #4
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    Bonjour
    Croire qu’en manifestant une telle préférence on sacrifie quelque chose de son bonheur, croire que l'être supérieur - dans des circonstances qui seraient équivalentes à tous égards pour l'un et pour l'autre -n'est pas plus heureux que l'être inférieur, c'est confondre les deux idées très différentes de bonheur et de satisfaction
    Croire: on affirme beaucoup plus que ce qu'on sait, on s'imagine à tort que choisir la vie pleinement humaine avec l'exercice des facultés supérieurs c'est renoncer à une part de bonheur...
    On devrait bien distinguer
    bonheur et satisfaction, plaisir et joie: c'est parce qu'on les confond qu'on s'imagine perdre une part de bonheur, en préférant rester un être humain. .
    En fait celui qui exerce ses facultés supérieures est plus heureux que l'animal qui n'a que des satisfactions.


    Je vous conseille de lire la présentation du texte qui précède votre texte et qui vaut pour lui:
    "Un échange est juste si on reçoit au moins autant que ce que l'on donne...
    http://www.philagora.net/aide-texte/...es-animaux.php
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #5
    titecarottedu82 Guest

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    bonjour,

    j'ai exactement le même texte à travailler.

    j'aimerais savoir si la thèse est bien "Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait ; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait."

    et j'aimerais savoir si vous pourriez m'expliquer en quelques mots la partie qui va de "Mais il peut apprendre à supporter" à "auquel ces imperfections sont attachées".

    merci d'avance si vous pouvez m'aider

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