L’Aimant aphone
Perdu parmi les bulles, cerné d’âmes grisonnantes
Mes mots sont égarés : labyrinthe sociétal
Un horizon de mousse, vision déliquescente
D’envies qui s’évaporent en désir trop banal
Vagabond des saveurs, que l’alcool est amère
Et mes mots s’entremêlent : pelote lamentable
Brou ha insupportable et clinquement de verre
C’est mon foie qui se perd c’est mon cœur qui s’accable
Elle entre et cette foire se fait bientôt antienne
Plus un bruit, plus un souffle, plus un seul mais plus qu’Elle
Le temps s’arrête se courbe, en révérant les siennes
Bientôt tout est si vain et divin par Elle-même
Mes mots voudraient alors se faire décibel
Et sans l’articuler je lui dis que je l’aime