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Discussion: L'euthanasie...

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  1. #1
    mcavey Guest

    Par défaut Euthanasie

    "Je suis d'accord avec toi, à ceci près que le soulagement de la souffrance peut accélérer le décès, et c'est quelque chose qui est accepté. Peut on alors parler d'euthanasie ? je ne crois pas, mais puisque la réponse appartient au législateur..."

    Ce que vous décrivez là est la "règle du double effet". Elle ne pose pas de problème éthique. Par contre elle est bien entendu redoutable à appliquer. Mais enfin, c'est notre métier.

    La question de l'euthanasie demanderait de très longues discussions.

    D'une manière générale en tout cas, une loi est une décision qu'on prend pour dire ce qu'il faut faire dans un cas général. Vouloir fabriquer une loi pour régler des problèmes qui par nature ne sont pas généraux est simplement une ânerie...

    Docteur michel cavey

  2. #2
    clamoxyl Guest

    Par défaut Anxiolytique

    Effectivement compte tenu de ton exemple .....

    Je ne parlerai pas d'euthanasie dans ce cas là .

    Le but dans ce cas est de soulager ; la mort est là consequence certes mais ce n'etait pas l'objectif premier .
    Et ds ce type de cas la souffrance est atroce donc tu es OBLIGE de soulager tu n'as pas le choix , si non on dira que tu es pervers ... alors ....

    Et surtout si non on tombe ds l'exces inverse avec des medecins qui ont la trouille d'administrer de la Morphine a forte dose ou autres par crainte de la depression respiratoire et c'est pas mieux parceque les patients souffrent et ne demandent alors qu'une " liberation" .

    Je crois malheureusement que de plus en plus les prescripteurs ont une Epée de Damoclès au dessus de la tête et ont peur du Tribunal ... A juste titre puisque le commun des Mortels ne tolerent plus l'impuissance de la Medecine que la Nature impose ...

    Donc on va aller de plus en plus vers des procés ; pourquoi y a de moins en moins d'anesthesistes à ton avis ????
    ( Bon mais là je suis hors sujet )

    Et les familles sont extremement ambivalentes dans ce type de situation ; elles semblent avoir debutées un travail de Deuil de leur proche et lorsque la mort devient imminente le discours devient antithetique .

    Quoi qu'il en soit j'ai toujours refusé en tant que soignante d'injecter une substance qui devait entrainer la finalité absolue ..; Mais là ca n'engage que moi , et je devrai surement faire une analyse
    Parceque prescrire c'est uen chose , pousser la seringue en est une autre ....
    Aucune des deux places n'est enviable , aucune n'est simple, d'ou l'interet d'une equipe pluridisciplinaire soudée et evoluant dans la meme optique en fonctions des directives .

    Quand aux anxiolytiques je n'ai pas trop de soltutions a t'apporter de ce coté là ... parceque vue les doses et vue les associations ils tendront tous vers ....... ad patres .....

    Ca te va ???

  3. #3
    DrBart Guest

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    merci de ton aide...

    Et : d'accord avec toi, aucune des places n'est enviables : prescrire ou administrer...

    Mon point de vue global sur la question, et qui rejoint mon prmeier post, est qu'il y a autant d'attitudes que de situation : pour moi, la solution est dans la communication : avec l'équipe (surtout quand on est de garde et que l'on en conaaît le patient qu'au travers de son dossier...), la famille et le patient... c'est comme s'il fallait prendre une "température" globale... La décision doit être prise de manière collective, surtout avec l'équipe soignante qui pase bien plus de temps auprès du patient, par jour, que le médecin...

    je n'ai jamais imposé une prescription à l'équipe soignante... Mais cela n'engage que moi, et peut être un jour serait-je obligé, en mon âme et conscience, de le faire... qui sait ?

  4. #4
    clamoxyl Guest

    Par défaut

    Et pourquoi pas un phenobarbital ????

    remarque j'en sais rien mais j'essaye de te trouver une solution therapeutique ... mais en passant pas les barbituriques c peut etre pas le bon plan alors je ne sais pas trop

  5. #5
    DrBart Guest

    Par défaut

    ben...

    en théorie, faut pouvoir intuber à coté (truc de réa plus que de service de médecine..).

    Le fait que tu ne voies pas d'autres classes d'anxiolytique que les benzo dan sce cas me rassure... Je n'ai alors pas de remords à en prescrire, s'il n'y a pas d'autres classes thérapeutiques.

  6. #6
    clamoxyl Guest

    Par défaut

    En même temps intuber ........

    Là je ne te suis plus si tu prescrits morphine, hypnovel ... bref tout ce qui pourra soulager le patient mais risquer d'entrainer ce que l'on sait ... tu ne vas pas faire de la Réa par ailleurs ... ????

    Parceque si d'un coté tu endors et de l'autre tu sors l'adré, le laryngo, et le dechoquage .....

  7. #7
    DrBart Guest

    Par défaut

    C'est exactement ce que je veux dire... j'en resterai donc aux benzo....

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