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Discussion: le langage

  1. #1
    Estelle br Guest

    Par défaut le langage

    j ai lu quelque part (science et vie) qu il existait un âge limite pour l'apprentissage du langage: il ne peut être appris au delà de la puberté.
    l'apprentissage d'une autre langue est possible; il semble que ce soit le rapport langage= inhérent à la chose, qui ne soit plus possible.

    qu'en pensez vous?
    peut être que ceci pourrait expliquer la quête de l'homme, la connaissance de la réalité, de l'essence des choses... pourquoi ce rapport à la réalité par le discours s'arrête à la puberté....
    le langage, un rapport au coté animal de l'homme? car l'apprentissage chez l'animal prend fin à la puberté...
    l'hormone.... source de vie? prendrait place à la connaissance?

  2. #2
    mamienova Guest

    Par défaut

    langage= inhérent à la chose, qui ne soit plus possible.
    j'appelle ça la compétence linguistique

    Thèse ou hypothèse bien intéressante. Une chose cependant qu'on peut remarquer c'est bien au sujet de la compétence linguistique justement.

    Plus on apprend jeune, mieux c'est, peut être est-ce comme lorsqu'on apprend à pédaler sur un vélo ou encore à nager, comme un réflexe du langage d'utiliser le mot juste ou encore la possibilité de sentir comment le dire pour exprimer sa pensée le mieux possible.

    Pour les langues étrangères il semble qu'apprendre l'anglais très jeune c'est beaucoup mieux.

    Quant à affirmer que l'apprentissage du langage: il ne peut être appris au delà de la puberté. j'en doute, le langage c'est comme une musique ... on peut apprendre à jouer d'un instrument, à entrer dans l'univers des sons à tout âge même si l'arrivée de la puberté entraîne un bouleversement dans l'être humain ...

    A vous .

  3. #3
    Hana Guest

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    j'avais eu un exo là-dessus l'année dernière, mais je ne m'en souviens pas bien...
    Aire de Broca...ça avait un rapport avec cela...

    épigénèse par exemple, si l'on ferme les yeux d'un chaton pendant un mois, les neurones liés à la vision ne peuvent se mettre en place.
    plasticité par exemple pour un pianiste, la surface de représentations de ses doigts au niveau du cortex est supérieure à celle d'un non pianiste...
    c'est peut-être la même chose pour le langage.

  4. #4
    Estelle br Guest

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    en fait il faudrait défénir ce langage, je dis cela en réaction à la répose de mamienova (sympa ton nom!)
    en fait, ce fait est prouvé: une fillette s'est retrouvée séquestrée jusqu à l âge de 13 ans et n'a jamais pus apprendre à parler;

    ce langage, dont les scientifiques parlent, serait celui que nous apprenons à l'enfance. aujourd hui, passée l'enfance, l'homme "connais" les choses, il les nomme. nous n'apprenons plus le monde avec de nouveaux mots; l'enfance est pleine de néologisme; nous apprenons le langage humain
    hors à la puberté , on ne se pose plus vraiment de question; l'enfant regarde les choses avec curiosité, comme si il les regardait pour la première fois.
    quand je sors, je sais nommer tout ce que je vois;
    en fait quelque part, le langage porte une limite à l'esprit: tout est nommé; plus rien ne reste énigmatique (dans l approche immédiat au monde )

    donc la puberté c a d les hormones, auraient un réel "pouvoir" sur nous, sur notre approche du monde, à tous moments

    ce qui me stupéfait, c'est ce rapport langage-hormones
    à quel point la connaissance est "guidée"

  5. #5
    skip the boss Guest

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    youou estelle !!!!!!!!!!

    je soutiens totalement hana
    ici il s'agit de prendre le probleme du coté scientifique
    il s'agit bien ici d'un probleme scientifique et d aire de broca
    qui ne peut plus se developper passé un certain stade

    voila tt
    ok pour les prises de tetes ms pas sur des trucs deja resolus stp

  6. #6
    realisme Guest

    Par défaut connaissance

    Salut Estelle,
    En lisant tes interventions, j'ai pensé à ce que certaines personnes me disent:

    " Je suis trop vieux pour apprendre"
    " Il m'est plus difficile d'apprendre à cet âge"

    Beaucoup de personne âgée trouve ceci difficile. Mais le trouver difficile, ne veut pas dire impossible à faire... Nous n'avons qu'à prendre un exemple, celui des personnes qui ne savent pas surfer sur web. Ce sont, d'habitude, des personnes assez âgées qui n'ont pas eu la chance de connaître le web. C'est nouveau pour eux. Avec beaucoup de difficulté, ils peuvent apprendre à le faire, mais ils peuvent le faire. De même pour les personnes qui apprennent à lire en étant plus âgés. Ce qui règle le problème de l'introduction dans le langage de nouveaux termes et symboles.


    Mais, je crois que ta remarque, Estelle, touche plus la formation des systèmes quand nous sommes petits, soit la formation des structures de connaissance. C'est une thématique très importante dans la mesure où c'est le langage qui nous donne les structures avec lesquels nous voulons travailler. Prenons comme exemple le Karaté et le Kung Fu. Le Karaté parle de bloque et considère chaque mouvement comme une force appliquée à un certain endroit. Quant au Kung Fu, il considère que la force que nous avons est le résultat du mouvement de l'énergie entre nous. Le but de cette comparaison est de faire ressortir les structures de connaissances du monde autour de nous. Vivant dans différent milieu, ayant accès à différentes réalités, les personnes structurent leurs connaissances d’une manière bien différentes. Mais de là à dire que l’apprentissage d’un nouveau langage interne est impossible, c’est allé. Qui est l’auteur de ce texte de science et vie ? C’est quelle édition

  7. #7
    Estelle br Guest

    Par défaut

    pour ce qui est de l auteur de l article son nom n est pas précisé, il s agit sinon du Science et Vie hors série de mars 2004, "le corps humain et son histoire"

    pour ce qui est du fond, je ne sais trop comment abordé ce problème du langage car l article ne précise pas de quelle forme il s 'agit. je pense que cela concerne l apprentissage immédiat. par exemple, l auteur spécificie bien qu apprendre d autres langues est possible.
    hors, dans ce cas, l apprentissage de la langue n'est pas celle apprise enfant. lors d une traduction, nous avons un effort d imagination à faire, car un mot anglais n a pas forcément d existence en francais, etc... par contre, quand je lis un bouquin en français, cette lecture ne va pas s accompagner d un effort de reconnaissance du mot. l imagination ne va que servir la mise en scène de l histoire. je pense que c'est de cette approche du langage dont il s'agit dans cet article.

  8. #8
    Estelle br Guest

    Par défaut

    lié à la capacité d abstraction?

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