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Discussion: recherche tuteur pour objectif Capes

  1. #11
    eilathan Guest

    Red face Rajout du 2ième "n" de "honnête"

    Rectification orthographe : "honnête" et non "honête", veuillez me pardonner.
    Vous voyez je n'ai pas que mon style à clarifier, l'orthographe aussi me fait défaut !!!

  2. #12
    Augustin Guest

    Par défaut question sur capes

    une question toute simple par rapport au capes externe de philosophie : qu'est-ce qu'on fait avec ? prof de lycée ? parce qu'a priori l'enseignement de philo y a pas énormément de classes...

  3. #13
    pascalcg Guest

    Par défaut

    C'est une bonne idée de faire partager nos expériences de la préparation du Capes. Pour ma part, j'ai eu mon capes en 1992, puis j'ai quitté quelques temps l'enseignement. J'y suis revenu il y a cinq ans et je viens d'être reçu au caerpa.
    Je risque les quelques conseil suivants
    1. Se rappeler des erreurs que l'on demande à nos élèves de ne pas faire !
    2. Maîtriser le mieux possible une tradition philosophique, et ne pas piocher à droite et à gauche des références que l'on maîtrise mal.
    3. Bien connaître les grands textes, et non pas se contenter de connaissances de seconde main. Il vaut mieux avoir lu un livre de Kant que deux sur Kant.
    4. Potasser les rapports de jury.
    5. S'entraîner à construire des leçons.
    mitiés,
    pascal

  4. #14
    demea Guest

    Par défaut Privilégier les auteurs et non les commentateurs

    Il faut d'abord que tu fasses le point sur tes lectures, qu'as-tu lu ? Et quelles connaissances t'ont apporté ces lectures? Sachant qu'il faut avoir lu les principaux auteurs de l'histoire de la philosophie, Platon, Aristote, Descartes, Leibniz, Spinoza, Kant et Hegel. C'est déjà un minimum indispensable. Les autres auteurs sont très importants aussi, et il faudra les lire mais évidemment en 2 ans on ne peut pas lire toute la philosophie. du fait du peu de temps que nous avons, la meilleure tactique est de lire directement ces auteurs et non leurs commentateurs.

    Bonjour,
    Je réagis un peu tardivement, mais peut-être ma réaction servira-t-elle néanmoins à quelque chose ou à quelqu'un. Le point qui me semble discutable concerne le conseil de lire les auteurs plutôt que les commentateurs. Il me semble que ce point mérite d'être approfondi. Car, les textes de certains auteurs demandent une vigilance accrue afin de tâcher d'éviter l'approximation ou pire le contre-sens . AUssi une approche en conformité avec l'esprit du texte mérite-elle dans certains cas nécessairement un détour par le commentaire. Cela est vrai (mais discutable sûrement) d'auteurs comme Platon ou Nietzsche dont l'apparente clarté d'expression masque la complexité leurs pensées. Je tiens pour preuve de ce que j'avance que concernant certains auteurs, les thèses des commentateurs éclairés ne font pas l'unanimité et suscitent bien des débats dont certains restent ouverts (et c'est une bonne chose). Cela ne signifie-t-il pas que le modeste étudiant se doit de faire preuve de...circonspection ? Autre petit point concernant le problème : pour les auteurs nous lisons généralement des traductions, j'entends par le rappel de cette évidence que le langage vient se loger entre les compréhensions, la transparence n'est finalement pas toujours là où l'on s'attendait à la trouver!
    Je n'évoquerai pas mon expérience personnelle où nombreuses furent les sessions que je passai sans avoir lu une traître ligne de l'auteur sur lequel je devais plancher, parce que le contexte du concours est autre et demande précisément que l'on fasse le choix le plus judicieux possible quant à ses lectures.
    Je finis en précisant que je suis bien entendu d'accord sur l'idée très générale que lire les textes de lauteur est indispensable, mon but n'était que de la nuancer. Un exemple : qui peut se targuer de comprendre la métaphysique d'Aristote à partir de la traduction de Tricot sans passer par le commentaire d'Aubenque par exemple ? En réalité je pense que les grands commentateurs ont déjà imprégnés les esprits philosophiques : ceux de nos professeurs et des correcteurs, des gens comme Delbos, Hyppolite, Goldschmitt, Gilson, Kojeve, etc. et bien entendu ne comptez-pas les en extirper, je l'ai appris à mes dépends avec le dernier Husserl...
    UNe dernière chose, l'histoire de la philosophie de Bréhier est bien mais les trois tomes sont inégaux. Je crois me rappeler que le meilleur est le premier, mais je n'en suis pas sûr.
    AMicalement

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