Aux brumes de la nuit des enfers j’ai perçu
La femme centaure de blessures, traversée
Que l’animal vénéré dans un geste insensé
A tenaillé de douleurs ; D’un raffut effronté
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Dans un sage mouvement magique j’ai vu
La femme centaure d’orgueil au teint comblé
Dans une chevauchée fantastique se parer
D’une crinière à la noirceur de son anxiété
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Mais au delà de l’abîme ma peur s’est tenue
La femme centaure, emportée par mes senteurs
Dévalait vive sa joie dans une ardente fureur
Sur une voie lactée, beau terroir dé son ardeur
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À l’aurore luisante du jour de lumière, j’ai reçu
La femme centaure, bâillonnée au bel espoir
Qui rendait à son corps ébranlé, un vil miroir :
Un nom à jamais souillé ; O Boucle noire. !
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Au ruisselet de sa source, coule ma passion
La femme centaure a levé ses yeux en livrée
Sur mon regard de chevalier, conquérant aisé
Pour galant lui rendre le bonheur à ses pieds

Sur le mont de ses désirs je me suis sain élevé
La femme centaure a laissé enfoui sous sa peur
Ses soucis, ses tracas pour me tendre la chaleur
De ses lèvres qui ne se sont taries à mon bonheur
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Dans les plaines verdoyantes l’oiseau a chanté
La femme centaure redevenue, femme de bon port
Sa silhouette court sur mon regard d’un amour fort
Infini amour pour ma belle; au parfum‘boucle d’or’
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