Bonjour !
Je suis élève en terminale ES et jai pour la première fois un commentaire de philo à faire, sur le texte suivant de saint Thomas :

Ce qui convient encore à l'homme au sujet des biens extérieurs, c'est d'en user. Et sous tout rapport l'homme ne doit pas posséder ces biens comme s'ils lui étaient propres, mais comme étant à tous, en ce sens qu'il doit les partager volontiers avec les nécessiteux. Aussi saint Paul écrit-il : "Recommande aux riches de ce monde... de donner de bon coeur et de savoir partager."
SOLUTIONS : 1. La communauté des biens est dite de droit naturel, non parce que le droit naturel prescrit que tout soit possédé en commun et rien en propre, mais parce que la division des possessions est étrangère au droit naturel ; elle dépend plutôt des conventions humaines et relèvera par là du droit positif, comme on l'a établi plus haut. Ainsi la propriété n'est pas contraire au droit naturel, mais elle s'y surajoute par une précision due à la raison humaine.
2. Celui qui, arivé le premier au théâtre, en faciliterait l'accès aux autres n'agirait pas d'une manière illicite, mais bien s'il leur en interdisait l'entrée. De même, le riche n'est pas injuste, lorsque s'emparant le premier de la possession d'un bien qui était commun à l'origine, il en fait part aux autres. Il ne pèche qu'en leur interdisant à tous d'en user. C'est pourquoi saint Basile peut dire : "Pourquoi es-tu dans l'abondance, et lui dans la misère sinon pour que tu acquières les mérites du partage et lui pour qu'il obtienne le prix de la patience?"
3. Lorsque saint Ambroise dit : "Que personne n'appelle son bien propre ce qui est commun", il parle de la propriété au point de vue de l'usage. Aussi ajoute-t-il : "Tout ce qui dépasse les besoins, on le détient par la violence."


Je vous avoue que j'ai un peu de mal à me lancer, tout d'abord à trouver "le problème" exact.
Si vous pouviez me donner quelques pistes, aussi bien pour l'explication du texte que pour "l'explication avec le texte".
En vous remerciant par avance

J.