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Discussion: (Dissertation) ll n'y a rien de beau que ce qui n'existe pas.

  1. #1
    Date d'inscription
    December 2007
    Messages
    3

    Par défaut (Dissertation) ll n'y a rien de beau que ce qui n'existe pas.

    Bonjour, je suis actuellement en HK, et j'ai donc une dissertation à faire sur la phrase de Rousseau (tronquée volontairement, et à saisir hors de son contexte) "Il n'y a rien de beau que ce qui n'existe pas".
    Je me suis reportée à cette page CLIC mais j'avoue être peu inspirée.
    j'ai essayé de cerner un peu le sujet, à savoir
    -Il ne dit pas qu'l n'y a rien qui soit beau
    -Il ne dit pas que le beau n'existe pas

    Aussi j'imagine que cela concerne l'art comme apparence, qui révélerait l'essence des choses

    De plus, ce qui n'existe pas, ce serait un non-être? comment pourrait ce être beau? La beauté est subjective...Je suis un peu perdu...
    Si d'aventure quelqu'un pouvait juste me donner ne serait ce qu'une interprétation de l'expression "n'existe pas", je crois que ce serait déjà beaucoup ^^
    En tout cas, merci de m'avoir lu

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Bonjour

    Pour la discussion utiliser les auteurs à partir des trois pages, en commençant par Schopenhauer et Nietzsche:
    http://www.philagora.net/dissert2/apparenc.php

    Il faudrait peut-être jeter un coup d'oeil sur cette page pour mieux comprendre Rousseau:
    http://www.philagora.net/ph-prepa/po...s_chimeres.php

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    February 2009
    Messages
    6

    Par défaut Exister, subsister

    On reformule : le beau tient-il à ce qui n’existe pas ?
    La difficulté du sujet tient à la définition de « exister » ; le problème est de savoir ce que signifie « voir ce qui n’existe pas » car on voit et on entend le beau : qu’est-ce que l’on voit dans le beau ?
    1) Si distinction : exister (passionnément, avec la nausée, etc.), et subsister (matériellement, physiquement), alors le beau tient à ce qui subsiste : matière, sensation, « la beauté de la nature » et non à du subjectif, à ce qui existe au quotidien.
    Or : si le beau est du domaine terrestre, le monde des idées platoniciennes ou Dieu des croyants, et la musique, qui « existent », seraient étranger au beau ?
    2) Cela semble invraisemblable ; alors = « ce qui n’existe pas » se confond avec « ce qui ne subsiste pas » lorsqu’on abandonne la distinction : le beau, c’est ce qui existe au sens de « Dieu existe », immatériel, ou au sens où on voit un rêve qui ne dure pas, comme une mélodie musicale existe sans subsister, ou au sens intemporel du monde supra lunaire de la scolastique.
    Or l’interprétation tient à un flou du vocabulaire : on admet la distinction et le beau tient à ce qui subsiste : la nature, les lois physiques ; on confond exister et subsister et le beau appartient à la divinité, à la musique ou aux idées.
    3) Le beau ne tient pas aux passions et aux impressions qui nous font sentir l’existence, à ce qui existe existentiellement, mais à ce qui subsiste sans matière : la musique, les idées, l’idéal, le rêve, à ce qui existe de plus existant.
    Enjeu : sans une existence d’un deuxième ordre, on ne pourrait voir « ce qui n’existe pas » : les objets mathématiques, logiques, le beau, la substance d’Aristote, etc. ; on ne pourrait concevoir le beau musical, onirique, la loi morale, etc.
    Conclusion, on brode : le beau tient dans ce qui n’existe pas pour les sensations mais à ce qui existe pour l’esprit…
    Ce dimanche, je me suis bien amusé avec ce sujet… Réagissez !

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