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Discussion: La Rationnalisation, C'est Notre Misere

  1. #1
    xavier grenet Guest

    Par défaut La Rationnalisation, C'est Notre Misere

    voici une esquisse de ce qui m'est passé par la tête un soir alors que j'était plongé dans des révision de math.

    "La rationnalisation, c'est la preuve que nous ne sommes que des bêtes, témoins podagres et inexistant de leurs existences. Misérables observateurs à leur insu, supporteur de souffrance malgré eux. L'Homme-bête, Brindille chétive qui croit se mouvoir selon sa volonté et son libre arbitre lorsque le vent la soulève . Feuille filiforme, délicate, qui croit voler de ses propres ailes quand la bizz et ses bourrasques l'envoient virvoleter, tournoyer dans les airs tel l'oiseau ivre de joi qui s'élance dans un tourbillon de foli à s'en rompre les servicales et à s'en bruler les plumes. Moustique brimgbalé, projeté selon le gré du vent croyant maitriser son assiette, croyant surfer sur les vagues d'air, croyant maîtriser cet espace alors que c'est lui qui est saisi par son environnement dont il fait lui même partie intégrante.
    Antagoniste de l'acte gratuit (mythe candide qui trouve sa source dans le mont de l'ignorance) la rationnalisation, c'est l'aliénation (=ne plus être chez soi), c'est l'abrutissage forcé, c'est l'esclavage. La rationnalisation, par définition, n'est pas faite pour le plaisir mais répond à une nécéssité, une contrainte, une obligation. Toutes activités vivante (humaine, cellulaire etc...) est rationnalisable, rien n'échappe à cette emprunte, ce marquage au fer rouge, revers de l'existence, logo de l'univers qui nous rabaisse au rang aussi impitoyable que cela puisse paraitre de vulgaire et insignifiant produit de l'univers, propriété de l'univers. Comme un marchand retire une boite de petit pois de son étalage, l'univers, par ces loi invincibles, fait mourrir toute une population de génocide, de famine, de guerre, de maladie, de déréliction .... La rationnalisation, c'est toute la pauvreté de notre existence qui se retrouve condensée et apparait sous une forme pernicieuse, d'autant plus avilissante qu'elle est insoupçonnée et qu'elle apparait telle la goutte d'eau , gracile, bonne, belle, utile puisqu'elle et ses emblables font moudre le grain par le moulin, font tourner les turbines des barrages et alimenteront bientôt les nouvelles centrales nucléaire à hydrogène. Infrastructures qui ont nécéssitées d'être construites, par des ouvriers, au prix de leur sueur...pour survivre dans la jungle sociétale.
    La rationnalisation est l'illustration parfaite de l'absurdité de notre condition, elle est la preuve inoxidable de notre totale impuissance, impotence quant à nous même. On aura beau soulever des montagnes pour nous prouver notre force, il en restera toujours que nous ne sommes que des muscles pourvus d'yeux (notre conscience d'être ou d'êtres) . Notre cerveau, notre volonté appartiennent aux loix impérissables de l'univers, ou du plus grand tout qui l'englobe .Grand tout qui peut être interprété de multiples manières : divine ; vide absolu et inimaginable pour nous autres, être inférieurs à ce grand tout ; infinie éternel d'une structure supra-physique dont la compréhension du mécanisme générateur (il semble difficilement pensable que cette immense structure soit "fixe" ) ne nous est pas accessible.....

    (((sachez que j'ais supprimé de nombreuses possibilités d'extrapolation afin de rendre le texte le plus concis, claire et limpide possible, le foisonnement des idées et des ouvertures auraient accouchés d'un livre. Sur ces thèmes, c'est tjs difficile de canaliser nos effort, de nous focaliser sur un point....)))

    Ce grand tout nous a fait ce cadeau empoisonné de la conscience. Lâchement par le truchement de l'univers que l'on peut saisir, triturer (par les Sciences), que l'on pourrait même torturer (en balançant comme des abrutis des bombes nuclaire sur toutes les planètes qu'on trouve...) en tant que sous responsable de notre présence , de nos affres qu'il nous inflige, de l'affliction qui tourmente les pensées de nos êtres charnels. La conscience, ferment de grandes illusions, d'élucubrations aussi grotesques, absurdes, abscontes, amphigouriques que la croyance, et malheureusement parfois la conviction profonde, en notre libre arbitre. Comme le soutient le biologiste et philosophe Henry Laborit, tout système vivant est en fait une structure visant à freiner autant que possible son entropie. Notre structure, avec son point d'honneur qu'est la conscience, fait parti des plus complexes observées jusqu'à aujourd'hui. Le vivant, c'est la personnalisation, l'incarnation du concept de neg-entropie. C'est une structure ordonnée visant a freiner son entropie pour durer dans le temps. Cela fonctionne, du moins provisoirement, donc cela existe. D'où la perspicacité et la véracité de la théorie de Darwin : la sélection naturelle est de mèche avec l'évolution de l'univers qui s'organise en structure, dont la complexité des plans va grandissante. L'évolution, le mouvement, le changement logique, la structuration, la neg-entropie n'épargne aucun univers (aucun trou noir ?), auncune galaxie, auncun système solaire, aucune planète, aucun continent, aucun pays, aucune ethnie, aucune personne, aucune cellule, aucune molécule, aucun atome, aucun protons, aucun neutron, aucun éléctron, aucun quarks, aucun gluon, rien, absoluement rien. Tout est déterminé par tout. Tout est cohérent. Nous ne sommes que de passage et nous passerons inexorablement, que notre conscience l'aprouve ou pas les trous noir nous boufferons ou l'univers nous écrasera. Nous, montagne de muscles s'auto-admirant dans sa totale ignorance candide et dans son plus complet, suprême mégalomanisme, ne sommes pas capable de transgresser les lois qui nous régissent, de dévier du chemin déterminé. Nous dominerons, on l'espère, l'univers entier, nous le forgerons, nous le façonnerons selon nos goûts et nos désirs (dont la nécéssité logique, absolue, déterminée, calculée, inextricable est des plus aisés à prouver, les neurosciences le feront).

    Flagellons cette ignoble et hypocrite (voulue, volontaire même si logique et normale) croyance, cette idée du libre arbitre, nous avancerons plus vite en acceptant notre infériorité, notre fatalité, notre "nous" comprenant ces limites, notre destin, au lieu de se borner à refuser la vérité en créant des situations de bloquage. Dominique De Villepin dans "le cri de la gargouille" invoque un besoin urgent de repenser les fondations éthiques, idéologiques sur lesquelles repose la société. Un besoin de se forger une pensé nouvelle qui maîtrise la science, qui conciliera éthique et progrès, économie et morale....(p173-175 pour plus de clarté et de détails). La voilà donc cette nouvelle pensé : l'homme n'est rien, si ce n'est de la poussière qui chatoye le temps d'une brève et trop courte vie. Cette pensée crée un sytème de valeurs, de hiérarchie, elle débloque les situations à coup de barre à mine du destin, elle dit la vérité, que nul ne soit trompé sur ce qui l'attend. Voilà le nouveau vecteur de progrès à proclamer officiellement comme principe de modernisme (les sciences sont, à notre immense et profond désarrois, souvent contestées donc ne sont pas considérées unanimenent comme vecteur de progrès) : la vérité. L'épée de la vérité tranchera tout les noeuds gordiens, et la démocratie libérale sera notre Alexandre Le Grand. Le berger sera cette nouvelle forme de pensée qui logiquement et indubitablement, ne va que dans le sens de l'intéret commun, de l'intéret des humains, de la vie (même le siège sur lequel je suis assis pour taper cette grosse ***** y aurait intéret, je plaisante bien sûr) , son bâton sera la science et la raison. Le prophète sera la vérité, sa mecque sera les laboratoires. La science ne fera office que de muscle aidant à l'achèvement de l'oeuvre humaine qui est celle de la vie. La science sera toujours tenue en lisière des hommes, on ne veut pas de sa dictature, on ne veut pas de technocratie, méfions nous comme le dit si bien Max Weber "de la cage d'acier de la modernité" qui rend aveugle et sourd. Mais elle est indispensable au développement et à l'expansion des humains, représentants de la vie sur terre. Elle fera taire ceux qui exploitent l'ignorance, toutes formes d'obscurantismes et à commencer par certains mouvement de pensées comme le créationnismes qui voit des "signature" de l'oeuvre de dieu dans notre univers et qui envisage des dogmes et l'avenir uniquement sur ce credo, cette faribole. Libre à eux de croire en un Dieu créateur, mais torts à eux de vouloir faire dominer leur pensé qui ne fera que fourvoyer l'humanité.

    Fustigeons et blâmons les hâbleurs, condamnons ceux qui s'attribuent ce dont il ne sont même pas responsable, càd : eux même, leur vie. C'est du vol caractérisé, éhonté, à outrance ! Au diable la méritocratie et sa coterie d'eugéniste. Cette camarilla se disant défenseuse de valeurs universelles, mais de quel univers est il ici question ? celui des voleurs, de la turpitude, de la sournoiserie, de la fourberie, de l'abjection, de la veulerie, de la vilenie, de l'infâmie frelateuse de cadavre pourri ? Eh bien cet univers m'est inconnu, ce n'est pas celui dans lequel je vis. Combattons ces salauds qui ne disent même pas merci à la Nature, qui s'accapare leur vie, qui piétinne celle des autres. Ils vivent la leur dans toute son orgie au détriment du plus grand nombre qui doit souffrir. Les élites se gavent de raisin frais sur le dos des esclaves qui les portent. La plupart sont sans scrupules, sans le moindre apendice d'un sentiment cousin de la pitié. En bas la petite gens culpabilise, se laboure le cerveau à la recherche d'explication et l'absense de réponse fini par les convaincre qu'ils sont responsables de ce qu'ils sont, qu'ils méritent la vie qu'ils "mènent" ou ,en terme plus objectifs, qu'ils subissent.

    L'immense majorité aurait à y gagner à ce que l'humanité accepte cette vérité absolue, pure dans toute sa nudité. En effet, plus de masque mérito-hypocrite, plus de kelptoman méritant, plus de honte de l'échec, plus de honte d'être jaloux, plus de tabous ridiculement et outrageusement fondés sur les niaiseries, sur l'ignorance ...ponctuellement, actuellement, sur le cours terme, ceci changera peu le déroulement de nos vies, mais à grande échelle et sur le long terme , les retombées sonneront comme la quitessence du modernisme. Ne croyez pas qu'en acceptant cette vérité les hommes cesseront toutes activités car ils seront toujours écrasé de nécéssité, compressé de contrainte socio-économiques. Ils continueront logiquement leurs activités, mais pr le grand nombre se sera l'avènement, La reconnaissance de leur existence, de ce qu'ils vivent, cela leur conférera de la noblesse et de la fierté de vivre, économiquement les fruits de cette politique de la vérité serai gonflé et non pas d'eau mais de sucs sucré, gras, riche, vitaminé, dégoulinant des plantations....Il n'y aura plus d'erreur ni de balourdises appuyées de la plus grande faiblesse de l'homme : sa confiance en lui même.

    En outre parce que ce qu'il croit être son lui même n'existe pas indépendemment de l'univers matériel. La trés brève durée de sa "présence" (de la présence de sa conscience) se réduit à une quantité suprêmement infinitésimale à l'échelle de l'univers .


    Ainsi l'Homme est un foutriquet au sein de l'univers. Sa vi s'estompe, se dissipe, cette existence idiote, cette brindille qui se croit branche soudée à un solide tronc enraciné dans le sol, cette poussière, cette goutte d'eau que l'on dilue dans cet immense océan où foisonnent une infinité d'autres gouttes aussi semblables, aussi insignifiantes, aussi misérables, vulnérables, seules, effrayées.

    Pourquoi chaque vie humaine aurai une valeur propre ? depuis l'apparition de la vie sur terre se sont succédé des milliards et des milliards de formes de vie différentes. Tout comme on ne choisi pas son corps, on ne choisi pas son cerveau, on ne choisi pas le milieu dans lequel on vit, il nous est imposé, en somme on ne choisi pas sa vie, on la subit. Je sais que cela peut paraitre difficile à comprendre, car l'obstacle est structurel et de nos jours on ne peut qu'admirer, décrire, tourner autour de cette structure qu'on a hérité sans pouvoir la toucher, la modifier. Plus tard sûrement l'on pourra la pénétrer, lui faire prendre la forme de nos rêves les plus fous.

    Conclusion :

    pas de libre arbitre, pas de responsabilité, pas de mérite, pas de liberté, seule réside en nous des bêtes de travail poussées à toujours se déchirer. La misère de notre condition est qu'on est obligé d'imposer des règles, des lois, une "justice" sans lesquelles l'humanité s'effondrerai, sombrerai dans le chaos. Ces lois et justices conservent les inégalités de naissance. C'est à dire : une personne issu d'un milieu trés pauvre mais intellectuellement douée peut aisément s'en sortir, mais aura t elle mérité pour autant son intelligence et donc sa situation de réussite sociale ? Les inégalités se retransmettent de génération en génération, la reproduction sociale est impitoyable. La misère de notre condition c'est de devoir faire des choses que l'on aime pas, contre ses désirs et ses goûts. Les plus grandes choses ont été façonnées avec la glaise de l'amour. A travers les Hommes et la collectivité, la vie a trouvé une puissante arme de survie et de perennité. La VIH, n'est qu'une partie de l'univers plus complexe, plus élaborée, mais tout autant logique, découlant fluidement des mécanismes de neg-entropie de l'univers. C'est comme si elle voulait échapper à tout prix à son destin et donc essay toutes les combinaisons possibles en sélectionnant toujours la meilleure. Mais en faisant çà, elle accomplit son destin. La science sera toujours une approximation, on pourra toujours calculer mais on ne pourra jamais tout calculer car nous faisons parti intégrante de ce que l'on veut calculer (c'est la fameuse histoire du scientifique qui observe une particule au microscope, observation qui influence le comportement de cette particule, ça tient aussi de l'effet papillon...). Mais elle reste une approximation bien utile.


    N'HESITEZ PAS A ME DIRE SI DES PASSAGES VOUS ONT PARUS NEBULEUX. En ce qui concerne le vocabulaire, il existe de trés bon dico-line.

    ++

  2. #2
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    July 2004
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut SUper matos horrible

    Du post goulineux:


    --> Je suis sur qu'en passant son clavier aux ultra violets on trouverait des traces de fluide...

  3. #3
    bulletin Guest

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    Y a des idées qui mériteraient d'être approfondies plutot que noyées dans du verbillage gluant. Il me semblait qu'on enseignait en 1ère S la concision en même temps que l'énumeration, certains n'ont suivit les cours que d'une oreille.

  4. #4
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    April 2006
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    Dans ton fondement (je parle bien entendu du cogito)
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    196

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    Il n'y aucun argument qui explique pourquoi "la rationnalisation est la preuve que nous ne sommes que des bêtes". Les premiers paragraphes ne sont que baratin lourd et métaphores dépressives, dont certaines sont d'influences clairement chrétienne : nous ne serions que de pauvres créatures de Dieu et du destin.
    Mais pourquoi ? Ca, le texte ne nous le dit pas.

    Par contre, quelqu'un d'autre nous dit pourquoi cette idée est fausse... Suivez mon regard

  5. #5
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    Hélas pour toi, la rationalisation et le fait et le principal trait de la modernité, que dis-je ?
    La rationalisation est bien plus ancienne.
    On a rationalisé l'espace politique de la France en centralisant tout là-même où se trouve le pouvoir (Paris), on a rationalisé le travail même avant ça, en s'arrangeant pour qu'avec des outils appropriés, on puisse abattre plus de travail en moins de temps et d'efforts, pour travailler plus, mais pour se cultiver aussi.

    Le refus de la rationalisation, c'est le refus de la modernité et de ce que nous sommes aujourd'hui : des êtres qui ont le temps.
    C'est vrai, sans cela, que de temps perdu sur des tâches abrutissantes, autant de temps et d'énergie dilapidés dans le travail rationnalisé qui nous servent actuelement à nous cultiver, à lire, à se développer tout en étant socialement et économiquement productif.

    Sans rationalisation, notre monde fabriqué ne serait plus construit à notre mesure et tous nous serions fatigués et à la dérive.

    Voilà, sans arguments et avec moins de temps pour développer, que chacun prenne sa place dans la reine de France chez Stéphane Bern !

    (Ceci dit j'aime bien ton texte, autant que j'aime la controverse)

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