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Discussion: travail folie ou bonheur?

  1. #1
    personne Guest

    Angry travail folie ou bonheur?

    avez-vous une idee sur la question

  2. #2
    serien jean Guest

    Par défaut

    Salut ,
    Le travail , peut etre , au meme titre que les divertissements , un bon moyen pour ne pas penser a notre condition de mortel . Donc de ce point de vue la , on peut dire que c'est plutot une bonne chose .
    Mais bon apres , il me semble que dans la bible , le travail est associe a une punition de dieu : si tu veux manger , il faut que quelqu'un ou quelque chose , cultive , cueille , ou chasse pour toi , alors on peut dire que de ce point de vue , le travail est necessaire , donc ni une bonne , ni une mauvaise chose .
    Cependant l'Étymologie du mot travail parle d'elle meme , cela vient du latin tripalium qui etait un instrument de torture ...

    bon je dois y aller j'essaierai de finir plus tard
    a+

  3. #3
    Date d'inscription
    October 2006
    Messages
    295

    Cool

    nécessité pour le bonheur (à ne pas confondre avec confort).
    la folie serait de ne pas travailler.

  4. #4
    Estelle br Guest

    Par défaut

    eh, personne, es-tu un inadapté un peu fou ou un bienheureux ?

    Eh,Personne, ton pseudo me sert. Pour ma part, j'aurai pus imaginer le travail comme une pure folie ou un bonheur extrème si j'avais pus réussir à fair ele métier que je désirais ardemment faire. Il n'en ai rien cepandant, mon expérience est donc nulle si tu espérais un point de vue.

    Cepandant, je dirai qu'il est "fou" de vouloir projetter ses propres désirs et ce que l'on attend de la vie dans un métier: grande sera la déception, ou grand sera le bonheur.. le tout est de savoir s'y prendre !

    A l'heure d'aujourd'hui, j'ai choisi un métier où je pense pouvoir donner un peu de "moi", sans en faire tout un paradis.

    En gros, le travail - en soi - ne devrait pas être l'unique responsable de mon bonheur ou mon malheur. Il y participe seulement.

    Serien jean

    " dans la bible le travail est associé à une punition de dieu ... le travail est nécessaire n'est donc ni une bonne ni une mauvaise chose "

    Si un jour je croise Dieu sur mon chemin, je lui dirai : si le verbe était bien à tes côtés et qu'il a participé à la genèse, je te prierai de créer la prochaine fois un être susceptible de ne pas prendre tout "au pied de la lettre", pârce que dit donc, çà nous fait gamberger ...

  5. #5
    Olivier66 Guest

    Par défaut tripalium et valium

    Je crois que ce qu’on (a) fait du travail est stupide : articuler la vie autour de la dimension professionnelle entraîne une négation de la chose humaine en la soumettant à une rationalisation économique, et qui fait fi de l’irrationalité inhérente à l’humain qui est pourtant une composante essentielle de notre équilibre.

    Je parle de la logique jusqu’au-boutiste actuelle (en encore, on pourrait remonter à bien plus loin), pas du fait d’avoir à travailler pour vivre et participer à une communauté.

    En fait, il faut que l’homme aie une activité, mais cette dernière ne doit pas forcément être soumise aux lois du « travail » avec les finalités actuelles dont il se fait le vecteur : consacrer de plus en plus de temps privé au domaine professionnel ne me semble pas être sain (avec les conséquences prévisibles et vérifiables que je ne vais pas résumer ici mais qui concerne la façon dont on gère sa vie en fonction du secteur professionnel).

    Le travail représente une certain forme de folie.

  6. #6
    Date d'inscription
    November 2006
    Messages
    51

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    D'accord avec toi, olivier66.

    En quoi, selon toi, l'irrationnalité est-elle consubstantielle à l'homme, voire une condition de son épanouissement.
    L'ordre est-il un moyen d'organiser sa vie ou est-il une mort prématurée ?

    Par ailleurs, le travail n'est-il pas une source d'épanouissement dans la mesure où il oblige l'homme à sortir de lui-même, à "devenir" ?

    Il n'est de fous que dans une société normée, étriquée.

  7. #7
    Olivier66 Guest

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    Salut Ephémère,

    En quoi, selon toi, l'irrationnalité est-elle consubstantielle à l'homme, voire une condition de son épanouissement.

    Je crois que l’homme n’est pas rationnel, et s’il y a une part de jeu à occuper des rôles sociaux, il ne faut pas trop déplacer le centre de gravité de la vie vers un de ces rôles. Façonner un monde ou une société reposant sur un comportement entièrement rationnel de l’homme ne peut mener qu’à une impasse ou à des pathologies (diverses et mesurables : stress, dépression,…, il y a un très intéressant rapport de l’OMS sur les conséquences pathologiques d’une société de concurrence et de performance… CAD sur une société ou la fonctionnalisation dans la sphère professionnelle de l’individu est poussée si loin que le travail n’est plus une condition de survie de l’homme moderne, mais sa principale raison d’être dans la société).

    Donc, je ne crois pas que c’est une condition de son épanouissement, je crois que c’est une de ses modalités de « fonctionnement » : une vie rationnelle est d’un terrible ennui, non ?

    L'ordre est-il un moyen d'organiser sa vie ou est-il une mort prématurée ?

    L’ordre est une bataille sans fin contre l’entropie : tout tend vers l’entropie sans apport d’énergie pour faire vivre nos « choses ». L’ordre est nécessaire à l’organisation de sa vie : en assurant une certaine prévisibilité (seul rempart contre la peur de l’avenir, donc de l’inconnu), il permet d’élargir le champs de « vie » humain.

    Par contre, l’ordre n’est pas une finalité : l’expérience nous apprend que tout tend vers le désordre. Mais l’ordre est quand même engendré par le désordre.

    Désolé pour l’embrouillamini : je voulais en arriver au fait qu’il est peut-être surtout question d’équilibre. L’ordre ne serait donc pas LE moyen d’organiser sa vie mais UN des moyens.

    De même que le temps et l’espace ne sont pas les conditions de notre existence mais les modalités par lesquels nous pensons.

    Par ailleurs, le travail n'est-il pas une source d'épanouissement dans la mesure où il oblige l'homme à sortir de lui-même, à "devenir" ?

    Peut-être…je ne suis pas spécialiste de la sociologie du travail, mais il me semble que l’homme a moult autres source pour sortir de lui-même : à commencer par celle qui fait appel à nos modalités intérieures, l’art.
    J’aime bien la théorie de l’homo ludens, et je veux bien croire qu’il faut qu’il y ait une dimension ludique à nos activités pour qu’elles nous permettent de nous épanouir. Or, je ne crois pas que les évolutions de ces derniers siècles permettent une telle finalité aux travailleurs, sauf pour quelques-uns sans doute.

    Le rapport au travail est ambiguë : les grecs y mettaient les esclaves, et les opposaient aux hommes libres. En en faisant une méthode d’asservissement à un système (puisque seule condition de survie pour des gens qui en savent rien faire d’autre pour survivre), on a apparemment « libéré » les masses du joug de la survie, mais au prix d’une perte paradoxale de liberté.

    Il n'est de fous que dans une société normée, étriquée.

    Que dire de notre société alors… et de ses perspectives. Foucault a déjà bien défricher le terrain…

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