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Discussion: aimer son prochain n'est- ce aimer d'abord aimer son lointain?

  1. #1
    khalidox Guest

    Lightbulb S'abandonner au profit d'autrui ou abandonner autrui au profit de soi?

    On a coutume de percevoir l'autre comme un moyen lorsqu'il n'est pas un obstacle ou encore lorsqu'on ne lui apporte pas la considération que mérite tout individu qui se respecte. De là, la dualité qui règne à l'intérieur de l'homme entre le fait d'agir pour soi ou conformément à sa morale se conclut souvent par une décision individualiste. Alors le bonheur passe-t-il par l'utilisation de l'autre, la primauté du bonheur de celui-ci ou la conciliation des deux?
    Dernière modification par khalidox 04/12/2002 à 15h21

  2. #2
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    Bonjour
    Qui est mon prochain?Selon le sens du mot n'est-ce pas d'abord celui qui est près de moi, ceux de ma culture par opposition aux étrangers? Mais n'est-ce pas plutôt mon semblable, celui qui possède la raison, une personne, une fin en soi que je dois respecter? Le prochain est-il n'importe quel homme car tout individu est membre de l'humanité: c'est celui qui a des droits,des devoirs et envers qui j'ai donc des devoirs et des droits?
    =Pourtant le prochain est aussi lointain car il n'est pas moi, c'est un mystère: il y a toujours un jardin secret auquel je ne peux accéder.Et accepter cela c'est le reconnaître.
    Joseph

  3. #3
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    Rousseau dirait qu'aimer le lointain c'est facile..aimer ceux que nous rencontrons et qui nous résistent c'est beaucoup plus difficile...?
    Joseph

  4. #4
    Sinclair Guest

    Par défaut J'ai pas trop de temps mais...

    Je vous conseille vivement de lire :
    Ainsi parlait Zarathoustra (Nietzsche), chapitre: De l'amour du prochain (première partie, p74 +/-) et répenser Lévinas, Badiou et Rousseau.
    J' aurrais pas de problèmes a défendre cette thèse qui est la mienne, si je peux me faire le temps

    Stgo, Chili

  5. #5
    katia.n Guest

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    Salut khalidox,


    Utiliser l'autre ou s'oublier pour les autres?
    La conciliation des deux, qu'est ce que ça pourrait être? Telle est la question que tu sembles poser. Je n'ai pas d'idée particulière. Si ce n'est qu'utiliser l'autre, c'est peut-être pas si profitable à soi même. C'est fatiguant d'adapter ses réactions en fonction des autres, non? De se donner une image en permanence pour tenter de manipuler l'autre.
    Il n'est pas possible de se placer après l'autre (on pense en premier à soi, c'est normal). Mais je crois que dans certains cas, on peut penser aux autres tout en pensant à soi. En aidant quelqu'un , (ne serait ce qu' en écoutant un ami qui a un problème), notre conscience morale est satisfaite et on se sent bien.

    Voilà ce qui me vient en lisant ton message.

    A bientôt

  6. #6
    frieden Guest

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    Reconnaître l'altérité c'est se reconnaître comme individu différent d'autres individus au sein d'un groupe social. C'est accepter sa propre singularité qui permet d'accepter l'autre. Pour l'enfant, c'est d'être accepté par la cellule familiale ou d'un substitut qui permet de s'accepter soi-même et de construire sa propre identité, d'affirmer sa différence de façon positive. La carence familiale aboutit à l'auto destruction ou au rejet de l'autre. L'amour qu'on a pu recevoir peut être transmis à l'autre, et il n'est jamais trop tard pour recevoir et donner.

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