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Discussion: Faust de Goethe

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2009
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    3

    Par défaut Faust de Goethe

    Que vous sert
    A quoi vous sert puisqu'on n'y prend pas garde?
    la beauté, la jeunesse ?
    Tout cela c'est bel et bon,
    a une valeur certaine
    Mais on y prend pas garde;
    On vous loue,
    par la parole
    à moitié par commisération.
    cela passe et vous êtes à plaindre si vous n'avez que cela
    Vers l'or tout se presse,
    A l'or chacun aspire.
    donnez toute sa force au verbe "aspire"(x on n'y prend pas garde)
    Pauvre de nous.
    Que veut signifier l'auteur? Est-ce son propre jugement sur ce qui précède?
    Voilà l'extrait de Faust que notre prof de philo nous donne. La consigne est à la fois simple et confuse :
    expliquez
    dépliez , présenter le sens, la signification et l'orientation
    et discutez
    discuter, débattre et échanger des raisons qui aient quelque chance d***8217;être entendues."
    cette citation.
    J'ai tant de bien que mal expliqué
    c'est le point le plus important ; Essayez de résumer en une phrase
    et je vais me lancer dans la discussion que je vais réaliser sous la forme d'une dissert.
    J'hésite à baser ma dissert sur l'argent.
    Pourquoi? C'est bien le thème du programme
    N'est-ce pas risqué de ne pas parler de la beauté et de la jeunesse
    vous en parlerez dans la discussion mais vous vous centrerez sur l'argent et sur le problème qui se pose: comment aspirer à autre chose qu'à la jeunesse et à la beauté, préférer le relatif et le conventionnel à la splendeur d'une existence! Le pauvre de nous ne s'explique-t-il pas: quelle pauvreté dans laquelle nous sommes tombés: point de vue d'un épicurien ou d'un moraliste?
    ? J'ai du mal à trouver une problématique. Que me conseilleriez-vous ?
    de me dire en réponse ce que vous avez compris.
    Je vous remercie par avance du temps que vous prendrez à m'aider et vous souhaite un bon dimanche après-midi.

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
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    France -
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    21 954

    Par défaut

    Ces remarques vous aident-elles?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
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    Smile

    Faust de Goethe :
    Pour saisir le texte dont vous devez parler, il faut vous souvenir que c’est une tragédie et que la fin en est toujours la mort. Les opéras se terminent ainsi ; c’est le trajet de la naissance, des passions, des actes délictueux, de la soif de pouvoirs divers qui se soldent quoiqu'il en soit par notre bilan et la mort.
    Ici c’est à l’aune de l’âge que Faust regarde en se retournant sa vie, ce qu'ont fait naître durant son chemin, l’argent, la jouissance, les honneurs ; terribles illusions de bonheur !..Il a vendu son âme au Diable, pour redevenir jeune, pour jouir encore d'un parcours supplémentaire, une seconde vie.

    La question qui vous est posée, par ces quelques phrases sous-tend la morale et l’éthique qui devraient exister, toujours chez l’homme animé de conscience. Or Méphisto dans Faust, joue le rôle du diable, de sa polarité négative, et c’est à lui qu’il fait allusion, lors de son constat final. Il a joué sa vie en cédant à son pari.
    Goethe, sur le tard se compare un peu à Faust. Il a connu les honneurs et la gloire et comme tous sages devenus, il fait acte de contrition.
    Les mouvements culturels à l’époque de Goethe, étaient bien plus débridés qu’auparavant, moins basés sur la morale dite chrétienne, cependant, curieusement à l’heure du bilan, l’homme a l’âme qui le titille un peu et se demande qu’elles sont les véritables valeurs humaines, existentielles (il les connaît de lui-même et déplore de leur avoir tourné le dos). Il fait son inventaire.

    La morale de cette introspection pourrait être la chute du poème de R. Kipling, assez morale.
    :
    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
    Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser, sans n’être qu’un penseur ;
    Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
    Si tu peux être brave et jamais imprudent,
    Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral ni pédant ;
    Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête
    Quand tous les autres les perdront ;
    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis
    Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire
    "Tu sera un homme mon Fils"

    Comprenez-vous mieux votre sujet ?

  4. #4
    Date d'inscription
    November 2009
    Messages
    3

    Par défaut Merci !

    Merci pour votre aide. J'ai axé ma dissert sur l'argent avec des idées plus "claires" grâce aux conseils des uns et des autres.
    Bonne fin de journée.

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