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Petite parlerie posthume...
Dans une plaine noire de semence, trop cultivée
Une blème lune réclame son argenterie
Et telle une ombre le batiment d’écclesiaste
L’eglise arrogue de son fracas les heures de nos gens
Oh sombre et cradossée cristalline de rigoureuse voix
Contes, noues, comme tu le sais bien faire
Entonne encore une fois la délicate sonorité
De ce roman regorgeant d’ivresse arrêtée avant éclosion d’une enfantine sagesse
Ah satanée bible trop peu tu fus lue
Trop plein culminèrent en ton enceinte
Des misères et des mains, des bouches avides de toucher
Et pour leur salut tu leur offris la mort
Délicate église comme tu es belle sous ce voile d’érain
Comme tu promets chère belle galante
Trop de sang sur les brillants bras musclés tu as adorée
Une giclée de froideur réclame maintenant
Son dû, n’est ce pas ? pauvre bête féconde d’inquisitrice parole
Oh mage des cités comme tu as rafraîchi de ton oeil glacé les
Joies et les clameurs
Comme prolifèrent bête et enclume sous voile ton jolie mal
Oh ! fille illégitime de Jerusalem
Batard des batard de yahvée
Pour une avancée toujours plus ergonomique
Prolifique de sacristains plastiques et économiques
Pratique ; Fraise élégante, reçoivent désormais toutes en larmes les baisers d’autrui
Toutes ont ri à la croisée de ton chemin d’immondice,
Et pas une initiative ne puise sa force dans la volonté
Et d’une jolie violacée et creuvassée lèvre de fiel
Vernisse les salles d’attentes
Et les plages des journaux informatifs
Pour des médias bien arrosés
Les harpies ont désormais le monopole
De la transmission culturelle
Et dans une académie du commérage
Nous élevons fièrement les os de nos entrailles
Ah, petite parlerie posthume, pourquoi n’avoir jamais vécue ?
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