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Discussion: pourquoi la science ne fait-elle pas disparaitre la croyance ?

  1. #1
    Mart92 Guest

    Par défaut pourquoi la science ne fait-elle pas disparaitre la croyance ?

    Bonjour voici le début de ma dissertation de philosophie, je voudrais savoir si la réflexion est bonne ?




    Notre époque est marquée par une évolution exponentielle des sciences. Paradoxalement, nous vivons également dans une époque où les sectes se développent de plus en plus. La science, malgré l’explication positive qu’elle donne du monde ne semble pas atteindre l’ordre de la croyance. La science a-t-elle toutes les réponses à toutes nos questions ? Existe-t-il des objets spécifiques de croyance, autrement dit, y a-t-il de l’inconnaissable ? Pourquoi cédons-nous à la croyance ?

    La science a-t-elle toutes les réponses à toutes nos questions ?

    • la connaissance est l’activité par laquelle l’homme prend acte des données de l’expérience et cherche à les comprendre et à les expliquer. De ce fait, nous devons nous demander si il existe des objets qui ne peuvent pas être expérimentés, donc pas être compris ni expliqués. Existe-t-il des objets que la raison ne peut pas entendre, ne peut pas saisir par son activité ?
    • pour répondre à cette question, nous nous appuierons sur la philosophie de Kant, en particulier sur les thèses développées dans La critique de la raison pure.la philosophie critique de Kant se présente comme une critique des prétentions de la raison elle-même à délivrer une connaissance absolue. Il trace les limites (celles de l’expérience) au-delà desquelles la raison ne peut s’aventurer sans délirer et dire une chose et son contraire. A l’issue de cette réflexion, trois objets restent insondables par la raison : l’âme, le monde comme totalité et Dieu.
    Même si on peut attribuer à la psychologie d’avoir percée notre âme, la question ontologique et métaphysique du « Pourquoi quelque chose plutôt que rien ne se dérobe pas. La science ne répond donc pas à toutes nos questions.

    Les objets spécifiques de croyance : le monde comme totalité, et Dieu

    • nous l’avons vu, ces deux objets résistent à la connaissance et nous n’avons aucune science de ces derniers. La modalité sous laquelle nous les pensons ne peut dès lors être que de l’ordre de la croyance.
    • L’idée de monde, dépasse le champ de l’expérience, et, ce faisant, elle tombe d’emblée dans des contradictions, des antinomies. En tant qu’ensemble de tout ce qui existe dans l’espace et dans le temps, on peut aussi bien affirmer du monde qu’il a un commencement dans le temps et qu’il est limité dans l’espace, ou au contraire, qu’il est infini aussi bien dans le temps que dans l’espace . L’astronomie, pourtant science de ce monde n’a pas encore vraiment résolu ce problème. Et c’est la croyance en l’une ou l’autre hypothèse qui détermine l’orientation de l’investigation scientifique.
    • L’idée de Dieu se pense au travers de la théologie, au sens littéral, science de Dieu. Kant, dans la « Critique de la raison pure » rend impossible l’accès à Dieu par la raison. Il ruine donc tout projet théologique et remet cette idée à l’ordre de la croyance puisque le simple fait de ne pouvoir connaître Dieu légitime la foi. Et finalement, qu’affirme l’existence de Dieu ou qu’on la nie, nous sommes toujours dans l’ordre de la croyance car ni l’une ni l’autre thèse ne peut être démontrée par les principes de la raison.

    Pourquoi croyons-nous ?

    • D’une façon générale, la croyance est adhésion à une idée, une pensée, une affirmation, une théorie, un dogme. En ce sens, la naïveté, le préjugé, l’erreur, la foi, l’opinion, aussi bien que le savoir sont des modes différents de croyance.
    • Par ailleurs, le savoir n’est jamais à l’abri d’un séisme venant l’ébranler. Le savoir est soumis en permanence à la possibilité de tomber en désuétude, un nouveau savoir lui faisant place. La révolution copernicienne, qui nous a fait passer du géocentrisme à l’héliocentrisme en est un exemple parfait.
    • Adhérer, c’est fatalement renoncer au savoir, c’est écarter l’idée d’un autre éventuel. L’adhésion est cependant nécessaire dans la mesure où elle guide l’action. Si Pasteur n’avait pas cru qu’en inoculant le vaccin de la peste à un jeune fermier, il pourrait le sauver et non le tuer, la peste aurait probablement fait encore plus de ravage.

    Finalement, la science ne fait pas disparaître la croyance probablement parce qu’elle a besoin d’elle pour progresser. Nous croyons parce que nous en avons besoin, quelque soit l’adhésion à laquelle nous souscrivons.

  2. #2
    Mart92 Guest

    Par défaut

    Merci de me dire ce que je pourrai ajouter afin de completer mon devoir???
    Cordialement.

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