Bonjour.

J'ai à commenter un texte de Freud, c'est un extrait tiré de "Malaise dans la civilisation", j'ai analyser et décortiquer le texte et je pense l'avoir compris et en avoir saisis le sens. Cependant, je ne parviens pas à élaborer de problématique.. je pense que la thèse de l'auteur est que la religion n'est pas un réel moyen d'accéder au bonheur et que le thème principal est le bonheur et les moyens d'y accéder; je pense aussi que le texte est composé de 2 parties, mais j'ai peur de me tromper donc je viens juste demander un peu d'aide..

Voici l'extrait :
"Aucun conseil ici n'est valable pour tous, chacun doit chercher par lui-même la façon dont il peut devenir heureux. [...] L'homme au tempérament surtout érotique mettra au premier rang les relations affectives avec autrui, le narcissiste enclin à se suffire lui même recherchera les jouissances essentielles parmi celles qu'il retire de sa vie intérieure, l'homme d'action ne lâchera pas un monde avec lequel il est apte à se mesurer. [...]
La religion porte préjudice à ce jeu d'adaptation et de sélection en imposant uniformément à tous ses propres voies pour parvenir au bonheur et à l'immunité contre la souffrance. Sa technique consiste à rabaisser la valeur de la vie et à déformer de façon délirante l'image du monde réel, démarches qui ont pour postulat l'intimidation de l'intelligence. A ce prix, en fixant de force ses adeptes à un infantilisme psychique et en leur faisant partager un délire collectif, la religion réussit à épargner à quantité d'êtres humains une névrose individuelle, mais c'est à peu près tout. Il y a, nous l'avons dit, quantité de chemins pour conduire au bonheur, tel du moins qu'il est accessible aux hommes; mais il n'en est point qui y mène à coup sûr. La religion elle-même peut ne pas tenir sa promesse. Quand le croyant se voit en définitive contraint d'invoquer les "voies insondables de Dieu", il avoue implicitement que, dans sa souffrance, il ne lui reste, en guise de dernières et uniques consolation et joie, qu'à se soumettre sans conditions. Et s'il est prêt à le faire, il aurait pu sans doute s'épargner ce détour. "

Merci d'avance