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Discussion: Question sur un texte de Russel.

  1. #1
    Date d'inscription
    September 2007
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    17

    Par défaut Question sur un texte de Russel.

    bonjour!

    "La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. Celui qui n'a aucune teinture de philosophie traverse l'existence, prisonnier de préjugés dérivés du sens commun, des croyances habituelles à son temps ou à son pays et de convictions qui ont grandi en lui sans la coopération ni le consentement de la raison.
    Pour un individu, le monde tend à devenir défini, fini, évident ; les objets ordinaires ne font pas naître de questions et les possibilités peu familières sont rejetées avec mépris. Dès que nous commençons à penser conformément à la philosophie, au contraire, nous voyons, comme il a été dit dans nos premiers chapitres, que même les choses les plus ordinaires de la vie quotidienne posent des problèmes auxquels on ne trouve que des réponses très incomplètes. La philosophie, bien qu'elle ne soit pas en mesure de nous donner avec certitude la réponse aux doutes qui nous assiègent, peut tout de même suggérer des possibilités qui élargissent le champ de notre pensée et délivre celle-ci de la tyrannie de l'habitude. Tout en ébranlant notre certitude concernant la nature de ce qui nous entoure, elle accroît énormément notre connaissance d'une réalité possible et différente ; elle fait disparaître le dogmatisme quelque peu arrogant de ceux qui n'ont jamais parcouru la région du doute libérateur, et elle garde intact notre sentiment d'émerveillement en nous faisant voir des choses familières sous un aspect nouveau."
    Bertrand RUSSELL, Problème de philosophie .


    Qu'est-ce qu'un "problème"? à quoi invite-t-il?
    J'ai essayé de répondre ainsi à la question:
    un problème: question qui n'est pas évidente à résoudre
    Oui, parce que la question renvoie à une question fondamentale, la questio de la question ( = le problème) (admin)
    notion d'obstacle:sans résoudre un pb on ne peut ps accéder à la vérité; désir de savoir qui pousse à trouver la solution. cela suppose que l'on a reconnu sn ignorance. on en vient aux débuts de la philo.
    On s'étonne, on est perplexe, dans l'embarras:impossible de répondre sans réfléchir....( admin)
    La reponse à un problème n'étant pas évidente, on fait appel au raisonnement aussi bien en maths que ds la vie quotidienne. cependant ds ce dernier cas, il est difficile d'arriver à une deduction-> on suggere des possibilités.

    De là je ne sais pas vraiment quoi développer.
    Si vous pouviez m'aider à voir ce que moi je n'ai pas réussi à saisir ça m'aiderait bcp.

    je n'arrive pas vraiment à développer la notion de possibilité. à part dire que ça reste ds le caractère incertain de la philosophie.
    Merci

    ps: c'est une question parmi 4autres

  2. #2
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    April 2001
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    21 954

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    Rubrique Aide-texte http://www.philagora.net/aide-texte/index.php

    http://www.philagora.net/aide-texte/russel.php

    Dites-moi précisément les passages qui vous semblent obscurs, s'il en reste.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    September 2007
    Messages
    17

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    Ensuite nous avons cette question:
    Pourquoi le doute est il qualifié de libérateur?

    j'ai commencé par déf. le doute:
    la remise en question d'un jugement.
    etc.
    J'ai une partie qui me semble un peu maladroite, à vous de me dire ce que vous en pensez:
    Ds le but de connaître la vérité, on va chercher soi même, les raisons de refuter ou accepter ce jugement. Ce qui implique un esprit de méthode: observation, analyse et patience. La philosophie sera là pour nous "suggérer des possibilités". (cependant je n'arrive pas trop à développer cette phrase).
    Ensuite j'ai parlé de libération au niveau de l'imagination. Le doute qui nous permet d'entrevoir une réalité différente: et si les choses matérielles n'existaient pas.
    J'ai dit aussi qu'elle peut être libératrice de toute une population. (je ne sais pas si je dois m'éloigner bcp du texte) par les progrès scientifiques qui reposent svt sur des doutes. Le doute permet de libérer l'homme des dogmes des religions. A la renaissance, les intellectuels remettent en cause la position de l'homme soumis à Dieu que donne la religion, et le fait que le bonheur se trouve au paradis, c'est à dire après la mort. La philo. combat donc l'esprit dogmatique synonyme d'aveuglement.


    Ensuite, je dois récapituler l'idée directrice du texte. Mais alors je ne sais pas trop comment m'y prendre.

    Merci

  4. #4
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    April 2001
    Localisation
    France -
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    21 954

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    Votre travail est intéressant. Suivez vos intuitions.
    Impossible de vous donner plus...Je ne veux pas me fâcher avec des collègues.
    A bientôt pour un autre devoir
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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