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Discussion: peut-on considerer que le corps est le plus grand malheur de la conscience?

  1. #21
    Estelle br Guest

    Par défaut

    Je me dis qu'il existe vraiment différents types de langage, différents types de manifestations.
    C'est marrant parce que j'ai toujours un désir plus ou moins présents pour , ce que j'appelle , le "mental", ou ce mécanisme de pensée, et en même temps, qu'est ce qu'il m'énerve !!!!!!!!!! Et qu'est ce que j'aime vivre ce qui me fait vibrer !
    Bref,

    C'est marrant parce que je tiens pour juste l'enseignement, travaille sur toi, tu travailleras sur le monde.
    Je sais pas trop quoi dire en fait, je me retrouve comme une bécasse handicapée qui manifeste un désir mais qui ne sait quoi dire.. m'enfin...
    tout çà pour dire, que moi, la souffrance, ce type de souffrance, je trouve çà BEAU et GRAND. Moi, elle m'a appris à vivre une grande lumière en moi, et c'est bon !!

  2. #22
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

    Wink

    Rien de nouveau sous le Soleil.
    Citation Posté par henri2
    Je souffre de la soci***233;t***233; moderne :je l'oppose ***224; ces ***233;poques r***233;volues ou la vie s'***233;panouissait dans la beaut***233; des musiques ,des moeurs en g***233;n***233;ral,des beaux arts ;ou l'on pouvait philosopher tranquillement sans avoir lu trop de livres et de termes techniques ,en tisonnant son feu avec des amis le soir,cependant que dans la rue d***233;serte un cheval passait au trot...
    Ou la France avait une unit***233; ,une harmonie ETC..etc...( allez revisiter Versailles !)
    Je ne suis pas historien. Mais je me m***233;fie en g***233;n***233;ral de la nostalgie de temps r***233;volus. Il s'agit plut***244;t d'une fuite... Cela dit, il y a quand m***234;me du bien ***224; voir ce qu'il y avait de bien avant et ce qu'il en reste.

    Or aujourd'hui je constate une hypertrophie monstrueuse de tout ,des sciences ,des villes ,de la philo etc... presque chacun est un pro dans sa sp***233;cialit***233; et les pauvres tziganes comme moi en veulent ***224; ce ph***233;nom***232;ne
    car on a beau etre content de notre caravane :la t***233;l***233; a tu***233; nos violons et la merc***233;des notre cheval ;
    Il ne faut pas trop vite jeter la pierre ***224; notre soci***233;t***233;. NOUS sommes la soci***233;t***233;. Ce sont NOUS les acteurs principaux. Oui, bien s***251;r, les circonstances ne sont plus les m***234;mes. Il y a beaucoup de choses ***224; changer. Des choses qui empirent.

    Donc je me dis :quoi faire ? et j'ignore volontiers toute la patience le m***233;rite qu'ont les travailleurs ,techniciens ,intellectuels de nos jours :je ne peux m'emp***232;cher de penser et c'est certainement moche de ma part qu'ils sont cause que notre monde s'enferre dans cet impasse de la modernit***233;;
    L'industrialisation excessive n'est sans doute pas seulement une bonne chose. Le lib***233;ralisme ne l'est pas non plus, dans la m***234;me mesure. Nous vivons dans un confort qui nous permet de r***226;ler pour un rien. Mais ***224; vrai dire, ***224; en croire Zola, d'autres temps ont eu d'autres probl***232;mes... Je rencontrai il y a quelque temps un clochard (on dit "SDF" quand on veut faire du politiquement correct) qui me disait qu'aujourd'hui, ***224; Paris, on ne meurt plus de faim (ou alors il faut vraiment le chercher).

    Le retour (aux chevaux,***224; lharmonie du pass***233; )me semble impossible et persister dans cette voie actuelle me rend malade..
    Ce qui te rend malade, c'est ton regard. Je reprend les paroles de sagesse d'Estelle: "travaille sur toi, tu travailleras sur le monde". Non pas qu'il faille tout accepter! Mais m***234;me l'inacceptable peut ***234;tre affront***233; en homme: ceux qui sont sortis des camps en ont t***233;moign***233;s. Dans l'***233;preuve on peut toujours faire face.
    Puisque tu es croyant, profites-en pour vivre ta foi pleinement, jusqu'au bout: vis la joie d'***234;tre sauv***233;, vis la joie de voir cro***238;tre le bl***233; malgr***233; l'ivraie, vis la joie d'***234;tre aim***233; et d'aimer ***224; ton tour. Travaille sur toi, ***224; mieux comprendre ce qui t'es donn***233; pour mieux le recevoir. Agis selon ta mesure. Le reste n'est que vanit***233;.
    Dernière modification par Scop 10/03/2006 à 10h35

  3. #23
    henri2 Guest

    Par défaut vanitas vanitatis

    Merci à king pour l'accord de son sentiment avec le mien ,sa compassion au sens fort du terme..
    Merci à Verlaine dont les vers me reviennent
    "Suis je né trop tard ou trop tot?
    Qu'est ce que je fais en ce monde ?
    oh vous tous !...ma peine est profonde !
    priez pour le pauvre Gaspart ! "
    Merci à Estelle pour son" je ne sais pas trop quoi dire en fait"
    Ce qui en fait ...me touche !
    Moi, elle m'a appris à vivre une grande lumière en moi, et c'est bon !!
    Cette peine mienne ,si profonde , elle est pourtant profondément... ma joie !
    C'est dans la souffrance qu'est ma joie profonde et mon amour !
    Je suis un tzigane !(qui a quand mème internet !)
    merci à scop qui me répond avec sagesse
    Ce qui te rend malade, c'est ton regard
    Oui c'est une question de regard;
    mais vois tu l'ivraie est trop intimement mélée au bon grain (dans mon cas)pour prendre le risque de l'arracher de mon regard
    Et c'est peut etre cela la différence entre le sage qui travaille sur soi et le tzigane qui se lamente ....sur sa guitare
    j'ai trop besoin de ma souffrance et de la félure de sa caisse de résonnance ,et de ses cordes argentines
    Tes conseils me touchent Scop car ils viennent du coeur
    mais leur sagesse ne peut m'atteindre
    je perdrais mon idendité ,mon domaine est celui des périphéries et des terrains vagues de l'ame
    je posais la question
    Est ce que tu peux m'aider ?
    oui tu m'as aidé
    par le regard humain que tu as posé sur moi
    ainsi que King et Estelle
    Le reste n'est que vanité

  4. #24
    henri2 Guest

    Par défaut GAUDIUM et SPES !

    merci aussi à Laphille !
    avec ses encouragements de supporter
    pardon d'avoir si piteusement défendu les couleurs de notre équipe catholique apostolique et romaine ...
    mais le fair -play avant tout !
    voici le texte OFFICIEL ! (gaudium et spes )." Si, par autonomie des réalités terrestres, on veut dire que les choses créées et les sociétés elles-mêmes ont leurs lois et leurs valeurs propres, que l'homme doit peu à peu apprendre à connaître, à utiliser et à organiser, une telle exigence d'autonomie est pleinement légitime: non seulement elle est revendiquée par les hommes de notre temps, mais elle correspond à la volonté du Créateur. C'est en vertu de la création même que toutes choses sont établies selon leur consistance, leur vérité et leur excellence propres, avec leur ordonnance et leurs lois spécifiques. L'homme doit respecter tout cela et reconnaître les méthodes particulières à chacune des sciences et techniques. C'est pourquoi la recherche méthodique, dans tous les domaines du savoir, si elle est menée d'une manière vraiment scientifique et si elle suit les normes de la morale, ne sera jamais réellement opposée à la foi: les réalités profanes et celles de la foi trouvent leur origine dans le même Dieu(6). Bien plus, celui qui s'efforce, avec persévérance et humilité, de pénétrer les secrets des choses, celui-là, même s'il n'en a pas conscience, est comme conduit par la main de Dieu, qui soutient tous les êtres et les fait ce qu'ils sont. A ce propos, qu'on nous permette de déplorer certaines attitudes qui ont existé PARMI LES CHRETIENS EUX-MEMES, insuffisamment avertis de la légitime autonomie de la science. Sources de tensions et de conflits, elles ont conduit beaucoup d'esprits jusqu'à penser que science et foi s'opposaient(7).

  5. #25
    henri2 Guest

    Par défaut gloria in excelcis ....

    King,
    pour rebondir sur ton sujet de bac blanc,
    et faire passer ces vagabondages( que l'on doit excuser aux gens du voyage),
    et cette occupation, dés les petits matins ,d'espaces virtuels illicites ...
    je dirais que, au fil de ces échanges ,tu as, non en dire, mais... EN FAIT ,
    un exemple flagrant du "comment" le corps est souvent un malheur pour la conscience ,
    et peut etre mème toujours un malheur dans un premier temps :
    par cette pesanteur lourde (ce n'est hélas pas une Lapalissade) qui est la sienne,
    qui entraine constamment vers le bas notre pauvre pensée
    et tu veras ainsi ma misère et cet aveu biologique d'une envolée qui se voulait transcendante ,
    et cet étalement dans la boue ou la poussière (selon le temps qu'il fait ) de ma propre chair ,
    mais aussi le relèvement
    le deuxieme temps ,la ou le corps est un bonheur !
    et cette main tendu de Scop
    et ces mains secourables qui m'ont aidé à oter de mon habit les traces de ma chute:
    cette compassion ,comment sans le corps la vivre ????
    ou autrement :comment les anges dans le ciel,eux qui sont de purs esprits peuvent ils vivre la charité fraternelle ?

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