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Discussion: la place de la philosophie dans l'institution secondaire

  1. #1
    saphya Guest

    Question la place de la philosophie dans l'institution secondaire

    la philosophie n'est enseignée qu'en classe de terminale a la fin de la formation initiale pourquoi?


  2. #2
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    Parce que les hauts fonctionnaires du ministère de l'Education, c'est-à-dire les plus gras, qui se vautrent dans l'argent du contribuable, s'imaginent que la philo est trop compliquée pour être comprise avant la terminale.

    Je pense que c'est une bêtise. L'enseignement français est lourd et rébarbatif par nature. Il faut réformer le système éducatif "à l'américaine", en créant des groupes de niveau par matière pour remplacer le collège unique.
    Au lycée, si on commençait la philo en seconde, on pourrait acquérir une vélocité intellectuelle assez tôt... Et on aurait plus de temps libre en terminale. Mais de toute façon, le système entier est mal fait et devrait être réformé.

    Espérons qu'il le sera en 2007

  3. #3
    bulletin Guest

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    "Au lycée, si on commençait la philo en seconde, on pourrait acquérir une vélocité intellectuelle assez tôt"
    On voit que vous n'avez pas commencer en seconde pour sortir une telle anerie.
    Philosophie scolaire et vélocité intellectuelle n'ont jamais eu de dénominateur commun.

    "Et on aurait plus de temps libre en terminale."
    Les pauvres petits écoliers n'auraient pas assez de temps libre? Mieux vaut qu'il repousse au maximum leur entrée dans la vie active car la désillusion risque d'être grande.

    La philosophie scolaire est une prison pour l'esprit, et ca rejoint le débat sur la culture.
    Mieux vaut monter en haut d'un montagne en télésiège ou avec ses petits bras, des crampons et des piolets ?
    Quitte à aller moins haut et moins vite, on découvrira bien plus de choses et on pourra même allez défricher en grimpant à la main.

  4. #4
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    C'est pour ça que je pense qu'on devrait réformer le système... Et aussi le programme de philosophie.

  5. #5
    bulletin Guest

    Par défaut Mais tu sais que c'est pas aussi facile que "il faut reformer le système"

    Tu ne ferais que recrée un autre système plus coriace pour ceux qui voudront en changer. Et ne pouvant définir le bien ou le mal de manière absolue, ce ne sera pas un "meilleur système".

  6. #6
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    Le bien et le mal ? Je ne pense pas qu'on puisse qualifier le système actuel de "bien" ou de "mal", mais on peut facilement constater qu'il est plus rigide, plus lourd et moins efficace que le système éducatif américain.
    Ce n'est pas pour rien si là-bas, tous les surdoués (ou presque) réussissent.

  7. #7
    bulletin Guest

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    Pourrais tu détailler "on peut facilement constater qu'il est plus rigide, plus lourd et moins efficace que le système éducatif américain." stp ?

    Il est dangereux d'utiliser les mots "efficacité" et "reussir" sans préciser "pour quoi" quand il s'agit d un système éducatif

  8. #8
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut Le plus gros métier du monde

    Mouais, débat de faussaires...


    Quel système politique se risquerait à enseigner dès le plus jeune âge de ses sujets qu'ils maintiennent dans un état "gouvernable", une discipline qui -quand elle est vraiment philosophique- tendrait potentiellement à les émanciper?

  9. #9
    Olivier66 Guest

    Par défaut bah

    Bonjour,

    ben, je suis assez d'accord avec Janus, il ne faut pas oublier que le contenu des cours de philo s'accorde avec un certain formatage (même si une certaine liberté peut s'exprimer selon les profs). Les auteurs sont des classiques, les textes sont sélectionnés, on éloigne les penseurs trop "subversifs" (ou véritablement subversifs),...

    Comme me le répète une bonne amie : toujours se demander de qui vient l'info et à quelle fin on nous la donne.

    A la rigueur, je me demande même si la philo ne va pas disparaitre sous peu, faute de réel interêt selon nos nouvelles nécessités qui reformatent l'école. Si on se dirige vers une professionalisation ou un apprentissage au plus tôt car cela répond aux conditions d'existence actuelles, il n'y a plus beaucoup d'intérêt à tenter de développer un chouïa la pensée critique.

    On les appellait "élèves" il y a peu, car il y avait un souci d'élevation de la personne. Maintenant, avec la novlangue IUFMesque et meirieusienne, on appelle ça des "apprenants"...ce qui veut tout dire ! : on les réduit à la fonction à laquelle on les colle... bye bye les vaines tentatives humanistes.

    Alors...profitons bien de ces quelques moments de stimulation intellectuelles, ils ne sont pas fait pour durer...

    Ciaoooooooooooo

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