Bonsoir, voilà le texte
pourriez vous m'éclairer svp?
C'est sans doute un mal que d'être plein de défauts: mais c'est encore un plus grand mal que d'en être plein et de ne les vouloir pas reconnaître, puisque c'est y ajouter encore celui d'une illusion volontaire. Nous ne voulons pas que les autres nous trompent; nous ne trouvons pas juste qu'ils veuillent être estimés de nous plus qu'ils ne méritent: il n'est donc pas juste aussi que nous les trompions et que nous voulions qu'ils nous estiment plus que nous ne méritons.
Ainsi, lorsqu'ils ne découvrent que des imperfections et des vices que nous avons en effet, il est visible qu'ils ne nous font point de tort, puisque ce ne sont pas eux qui en sont cause; et qu'ils nous font un bien, puisqu'ils nous aident à nous délivrer d'un mal, qui est l'ignorance de ces imperfections. Nous ne devons pas être fâchés qu'ils les connaissent, et qu'ils nous méprisent: étant juste et qu'ils nous connaissent pour ce que nous sommes, et qu'ils nous méprisent, si nous sommes méprisables.
PASCAL.
Voilà, il faut que je dégage l'idée principale et les étapes de l'argumentation, et que j'explique ces phrases:
"...c'est y ajouter encore celui d'une illusion volontaire"
"ils nous font un bien, puisqu'ils nous aident à nous délivrer d'un mal"
et que je dise si la vérité est-elle toujours un bien?
Il faudrait la prochaine fois nous laisser plus de temps....
Voyez ce qui est en couleur
Deux pistes pour ce que vous devez expliquer:
"...c'est y ajouter encore celui d'une illusion volontaire" Parce qu'elle est volontaire, consciente nous commettons une faute ce qui aggrave le défaut....
"ils nous font un bien, puisqu'ils nous aident à nous délivrer d'un mal" La vérité dite par les autres nous aide à mieux voir la réalité de nos défauts et à nous en libérer. La connaissance d'un mal permet de le soigner...
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Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir