La parole suffit-elle à rompre la solitude?

Analyser avec beaucoup de soin le terme solitude; elle n'apparaît que dans un contexte social comme rapport à l'autre, manière étrange d'être avec autrui ressenti comme absent et manière d'être avec soi-même alors qu'on souhaiterait la compagnie d'autrui, une autre compagnie que soi-même. La solitude est donc à la fois manque éprouvé d'autrui et haine de soi. Rompre la solitude ce n'est donc pas être ensemble mais apprivoiser autrui et s'apprivoiser soi même.
Que peut faire la parole, la même et celle d'autrui? Apporter des significations, un monde autre que le mien? Une compagnie?
S'apprivoiser soi même? Comment à quelle(s) condition(s)? En acceptant quoi? Qui?