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Discussion: Dissertation

  1. #1
    Date d'inscription
    December 2010
    Messages
    2

    Par défaut Dissertation

    Bonjour a tous !

    J'aimerais avoir quelques pistes pour demarrer sur le sujet suivant ( sur lequel je me casse les dents depuis quelques temps, normal vous me direz c'est la prépa

    " La pensée, à mesure qu'elle creuse l'expérience, fait le mal plus opaque et plus insurmontable "

    De ce que j'ai compris, la pensée se tourne vers ce que l'on a déjà vécu comme les situations impliquant le mal et le fait de se tourner vers cela nous fait revivre la souffrance éprouvée. Mais lorsque une personne a déjà éprouvé la souffrance dû au mal, ne devrait elle pas justement être mieux paré face a lui ?

  2. #2
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
    Messages
    1 460

    Smile

    Bonjour,

    L'opacité ici ne signifie pas que l'on voit de moins en moins bien, mais que le "savoir" est insondable.
    L’expérience, peut ici évoquer le temps qui passe. On pense différemment à 30, 50 ou voire à 80 ans, qu’à 7 ou 13 !

    La phrase que vous pourriez prendre en exemple et travailler ici, fait référence à celle de Socrate affirmant au crépuscule de sa vie que « plus on avance et moins l’on sait ».

    Voici le texte enregistré par ‘Jean Gabin’ il y a maintenant assez longtemps:

    Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes
    J'parlais bien fort pour être un homme
    J'disais : je sais, je sais, je sais, je sais

    C'était l'début, c'était l'printemps
    Mais quand j'ai eu mes dix-huit ans
    J'ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais

    Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
    J'regarde la Terre où j'ai quand même fait les cent pas
    Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !

    Vers vingt-cinq ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
    Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout l'tour !

    Mais heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
    Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
    C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

    Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau
    J'peux pas mieux dire : il fait très beau !

    C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
    Moi qui suis à l'automne de ma vie
    On oublie tant de soirs de tristesse
    Mais jamais un matin de tendresse !

    Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire "je sais"
    Seulement, plus je cherchais, et puis moins j'savais

    Il y a soixante c qui ont sonné à l'horloge
    J'suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge :

    Maintenant je sais, je sais qu'on n'sait jamais !

    La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
    On n'sait jamais le bruit ni la couleur des choses
    C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le sais !
    Lorsqu’on est jeune on dit « Je sais, je sais »…


    A vous de travailler autour de cela.

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