Le garçon se ronge les mains, il mange la peau morte qui s’accumule sur sa stature bronzé par le soleil. Le grain de sa peau se fragmente sous l’arrète asséré de ses dents.
Les flots incessants de mon âme exténuée, fracassent les ossements de l’hymen sacré, la peau morte de ma peau gargouille en mon ventre rassasié par la tristesse et le dégoût. L’extérieur sociale mes amis, m’a poussé à manger ma propre carapace pour me retrouver la chaire à vif. Meurtrier où esclave ? Le sol me plombe. Le bitume m’abrutis. Les personnes que je convoite m’étouffent. Comme une vague de migraine, la terre autour de moi fracasse par instants mes illusions souterraines. La jouissance triste, Pénéocle avance morose sur une route de banlieue parisienne. Et la tristesse de la ronde infernale s’est éprise de mon corps, une fille plutôt jolie s’est éprise de mes nerfs, et moi des pores de sa peau. L’insoutenable silence qui règne en moi, comme une coupelle qui se referme, une mauvaise odeur de souvenir, morfond mes récepteurs, et ma voix se tait, je ne puis plus converser tranquillement avec moi-même. Elle s’arrache de moi, la vitalité créatrice. La douceur de son corps, de ses baisers, les tremblements de son ventre potelé. Pénéocle reste lascif, presque incapable d’ouvrir l’esquisse d’une expression, seule l’impression et l’excitation fugace d’une violence majestueuse vaporise en son crâne des désirs de sang, de foutre de con, de sperme, de salive, et de *****, comme une longue chute vers l’épuisement. Je voudrais l’étrangler.
Le malheur n’est pas suffisamment profond, comment ne pas me morfondre sur ma drôle de pleutrerie ?