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Discussion: Dissertation sur la mort

  1. #1
    Date d'inscription
    January 2009
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    5

    Par défaut Dissertation sur la mort

    Voila j'ai un sujet de dissertation sur lequel je n'avance pas trop:
    "la peur de la mort est-elle une maladie de l'imagination?"

    J'ai déjà quelques pistes mais qui se limitent surtout à Epicure, Lucrèce et Sénèque que je trouve plutot redondantes.
    Je ne comprend pas bien ce que l'on entend par maladie de l'imagination.
    Si vous avez d'autres pistes ou des idées de plans pour ce sujet ça pourrait m'aider.

    Merci

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
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    France -
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    21 954

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    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
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    1 460

    Par défaut

    la peur de la mort est-elle une maladie de l'imagination ?"

    Peut-être commencer par définir la MORT ?
    N'est-ce pas être privé définitivement de la vie. Rendre l'âme ?
    Trépasser, s'éteindre.

    La vie humaine est agitée par différentes peurs. Celles-ci naîssent de la méconnaissance, c'est une réaction psychologique face à un danger réel ou supposé. C'est une angoisse, une crainte, une appréhension de l'inconnu. Nous sommes souvent effrayés de ce que nous ne connaissons pas et que nous ne pouvons appréhender "objectivement".

    La peur naît souvent du vide, de ce que l'on ne peut expliquer.

    Est-ce une maladie ? Certes non. Une maladie cela peut se traiter, se combattre, voire se soigner.
    Quant à l'imagination, elle travaille davantage lorsqu'on n'évoque ni ne parle d'un sujet vers lequel nous nous acheminons tous.

    La mort depuis quelques décennies est éloignée des domiciles ; les sociétés se vivent plus individuellement qu'autrefois. Aussi, dès l'enfance autrefois la mort se "voyait" davantage, puisque les noyaux familiaux étaient plus fréquents... La vie semblait alors faire partie d'un cycle. Or à présent on magnifie la naissance, la jeunesse, mais très vite l'humain tente de se vivre en "jeunesse permanente" refusant de se penser vieillir, donc mourir. La science et le commerce forcent à cela.

    Aussi l'imagination remplace très souvent de manière morbide ou funeste le dialogue, sur la vérité, sur les passages, sur notre consistance éphémère.
    La médicalisation de la mort la rend encore plus détestable, car il lui est associé immédiatement la souffrance, le lit, les tuyaux (c'est hélas souvent le cas, mais pas toujours) elle peut se vivre telle une attente bienvenue, si tant est que la famille y soit préparée et que le futur de cujus lui aussi l'ait acceptée. Ce sont des moments ou l'affection, le partage, la présence devraient être plus denses.

    Ce domaine devrait pouvoir s'appréhender avec plus de calme et de sérénité, mais pour cela, comme pour tous domaines psychologiques, il convient de s'en ouvrir les uns aux autres.

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