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Discussion: Quel plan?

  1. #1
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    Par défaut Quel plan?

    Il n'y a pâs de méthode ....
    Ceci dit vous pouvez: à partir d'une analyse explicative ( partieI)
    souligner les intérêts philosophiques du texte ( patrie II )


    Première partie: analyse explicative:

    -L'analyse explicative: L'analyse repère l'idée générale, les idées secondaires et les rapports entre les idées. Par exemple:

    Idée générale
    La science veut imposer une valeur: la vérité exige le sacrifice de toutes les autres valeurs: la volonté de connaître n'est que le masque de la conscience morale.

    -
    Idée secondaire 1-
    Selon l'opinion il n'y a pas de croyance dans la science: l'hypothèse n'est qu'une croyance provisoire: elle n'est acceptée que parce qu'elle doit se transformer en loi vérifiée.

    -
    Idée secondaire 2-
    La science exerce une discipline: elle interdit et elle surveille.

    Découle de l'idée secondaire 1 et appuie l'idée générale

    Idée secondaire 3-
    La science a pour origine une croyance: elle exclut l'opinion et pourtant elle est fondée elle même sur la croyance qu'il n'y a rien de plus nécessaire que la vérité.

    Établit l'idée générale: il y a une volonté morale qui veut exclure, faire disparaître tout ce qui n'est pas elle: tyranniser la vie, la sensibilité

    Règle d'or: rédiger l'analyse en insistant sur les rapports logiques entre les idées.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #2
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    Par défaut Deuxième partie

    Dégager les intérêts philosophiques du texte:

    II- Deuxième partie = intérêt philosophique
    (ce que le texte apporte à la recherche de la vérité et de la justice):

    quelques conseils:

    L'intérêt philosophique c'est l'utilité du texte: à quoi il sert pour l'acte de philosopher: la philosophie n'est pas une science mais un acte qui distingue l'opinion de la science: cette distinction fait apparaître l'insuffisance de l'opinion. Si j'en reste à l'opinion je ne sais rien. Grâce à la distinction de l'opinion et de la science je découvre mon ignorance. Connaissant mon ignorance j'éprouve un manque, un désir de vérité et de justice. Ce que je ne sais pas, je ne peux l'atteindre que par une recherche, un enquête. Tout ce qui peut faire avancer cette recherche a un intérêt philosophique, théorique (que puis-je savoir?) ou pratique (que dois-je faire?)
    Tout ce qui concerne la recherche de la vérité et de la justice constitue l'intérêt philosophique du texte et particulièrement la position d'un problème, la résolution du problème et l'idée générale du texte comme solution.

    Règle d'or: faire apparaître l'intérêt philosophique du texte à partir du problème traité et de l'idée générale comme solution.

    - Par exemple pour le texte de Nietzsche:
    L'intérêt philosophique de ce texte tient donc au problème fondamental posé par la vérité dans les sciences. L'exclusion de toute conviction dans le principe d'objectivité se fonde sur une croyance non démontrée en la nécessité de la vérité: la question de la vérité n'est donc pas, contrairement à ce qu'affirme Platon, issue d'un désir, d'un manque éprouvé mais d'une volonté de puissance, d'un instinct qui cherche à s'affirmer de manière "impérialiste" et qui est premier par rapport à la science. ...

    III. Troisième partie = question posée à l'auteur: quelques conseils: (elle n'est pas obli ga toire)

    Critiquer c'est poser des limites, séparer le vrai du faux:
    limiter c'est faire apparaître quel est le domaine de compétence de l'idée générale.
    Éviter une réfutation de l'auteur. Poser une ou plusieurs questions à l'auteur. Pour trouver une limite et donc une objection/question, reprendre l'idée générale et demander: est-ce vrai dans tous les cas? Si vous trouvez une exception, transformez cette exception en question posée à l'auteur.

    -Par exemple pour le texte de Nietzsche:

    Cette critique de l'objectivité comme ce qui masque une volonté de puissance est-elle valable pour toute forme d'objectivité? Le fait que notre époque ne parle plus de principe d'objectivité mais de postulat d'objectivité ne permet-il pas d'échapper à la critique de Nietzsche? Est-il vrai que derrière toute science il y a la volonté de nier la vie, de poser par la pensée un modèle de la vie alors que c'est la vie qui pose la pensée? N'est-ce pas une caricature de Socrate que vise Nietzsche? Socrate pour qui Eros est philosophe, Platon pour qui la dialectique ne s'embarrasse jamais de méthode mais se laisse guider par la forme de ce qu'elle cherche. Si la science, comme la philosophie, par l'usage de la raison, nous détourne de la crédulité des opinions ce n'est pas pour exclure toute forme de croyance, c'est pour nous engager à toujours rectifier les erreurs, à dépasser la croyance grâce à ce que Bachelard appelle "les ouvriers de la preuve". La science contemporaine n'a t-elle pas dépassé l'impérialisme de la vérité, la naïveté du mécanisme, puisqu'elle est profondément humble: loin d'exclure la croyance, l'erreur elle s'appuie sur elle pour avancer. Cette possibilité de se réformer sans cesse, de transformer les erreurs en tremplin a-t-elle encore un rapport avec l'hypocrisie dénoncée par Nietzsche au XIX ème siècle? Jean Rostand déclarait "se lever chaque matin pour assurer ses ignorances". Cette humilité peut-elle être confondue avec une volonté de puissance? ....

    - conclusion : un boulet de canon.....
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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