+ Répondre à la discussion
Affichage des résultats 1 à 8 sur 8

Discussion: De la communication

  1. #1
    Date d'inscription
    October 2008
    Messages
    1

    Par défaut De la communication

    Bonjour, voici un sujet que j'ai à traiter, svp aidé moi :

    Si être, c'est être connu et reconnu selon le thème hégélien vulgarisé par la célèbre dialectique du maître et de l'esclave, puisque l'on ne se connaît qu'avec le renvoi par l'autre de ce qu'il sait de nous, et si dans notre monde marchand dit "de communication", "être c'est "être vu dans les médias", on comprend les inquiétudes de beaucoup. Que ne donneraient-ils pas pour "passer à la télé"? autrement dit pour exister.
    Merci d'avance

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Qui veut aider ririar?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

    Par défaut

    L'homme peut-il exister sans les autres?

    La reconnaissance des autres est évidemment essentielle dans la compréhension de soi. Il suffit de se tourner vers l'enfant pour voir que l'éducation fonctionne là-dessus: la fierté de ses parents renforce de façon puissante la croissance psychologique.

    Mais n'est-ce pas justement infantile de continuer à dépendre des autres?

    Et pourtant Platon déjà reconnaissait dans l'amitié philosophique - et donc au sommet des capacités humaines, en quelque sorte - le chemin vers l'accomplissement... Si la personne n'est pas seulement une relation (ie un accident qui dépend d'une autre chose), ce n'est pas non plus qu'une bête: le travail, la dialectique, l'amitié... sont autant de lieux où l'on peut s'épanouir et exister pleinement.

  4. #4
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

    Par défaut

    Citation Posté par ririar8 Voir le message
    Bonjour, voici un sujet que j'ai à traiter, svp aidé moi :

    Si être, c'est être connu et reconnu selon le thème hégélien vulgarisé par la célèbre dialectique du maître et de l'esclave, puisque l'on ne se connaît qu'avec le renvoi par l'autre de ce qu'il sait de nous, et si dans notre monde marchand dit "de communication", "être c'est "être vu dans les médias", on comprend les inquiétudes de beaucoup. Que ne donneraient-ils pas pour "passer à la télé"? autrement dit pour exister.
    Merci d'avance
    Slt

    si je devais figurer en art cet "être existentiel Télé visuel"...je peindrais une foule d'individues en errance , en place de leurs tetes une tv couleur extra plate...

  5. #5
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

    Par défaut

    On peut penser aussi à faire un lien avec les honneurs, qui dépendent du jugement des autres.
    Le héros s'est démocratisé, il n'est plus cet homme excellent et courageux, mais ce monsieur Tout-le-monde...

  6. #6
    Date d'inscription
    September 2008
    Messages
    92

    Par défaut reconnaissance

    Mais la relation n'est-elle qu'un accident? C'est à voir.
    Et si le maître, c'est Berlusconi, que sera le dépassement dialectique? Le serviteur de Hegel façonne le monde par son travail, que façonne celui qui devient une image à la télévision? Qui le reconnait?
    "La société du spectacle", de Guy Debord, peut nous aider à réfléchir.

  7. #7
    Date d'inscription
    April 2006
    Messages
    209

    Par défaut

    Le problème est vaste, encore plus qu'à la période Hégélienne ; depuis on a inventé le "Moi".
    Cad la personnalité, ou plutôt la personnalisation, puisque c'est un processus, qui fait les choux gras de la société marchande évidemment, mais qu'utilisent aussi les individus, pour se différencier, de plus en plus, et on a assisté, somme toute, non pas seulement à une mass médiatisation, mais à une individualisation ; des tas de gens font des tas d'activités et ont des tas de goûts différents.
    En somme il faut aussi se méfier de l'image que les mass médias nous donnent de nous mêmes ... les "gens " ne sont pas à ce point semblables et il n'existe pas une seule "mode" (de l'habillement à la zic, des consensus il en existe des tas et assez différents), parce que ça facilite leur boulot de mass médias de nous en faire accroire ; de nous renvoyer une image (fausse ou partielle) soit à fins de manipulation (mais si ! vous êtes comme çi, comme ça !!! ), soit par fainéantise et faiblesse de pensée (les élites vivent dans leur monde).

    La reconnaissance est une régulation universelle ; cad qu'elle vous constitue en citoyen, être libre (et non serf), raisonnable (et non analphabète). La soif des mois est sans doute quelque exigence assez différente ; on voudrait être aimé, et plus seulement reconnu … ce qui est un puits sans fond , et le médiatique est effectivement un tel abîme assez effarant … peut-être de nous ligoter au seul psychologique (au moi) , et de n’avoir pas su développer plus avant l’universel sujet libre raisonnable au profit du Moi égocentré.

  8. #8
    Date d'inscription
    April 2006
    Messages
    209

    Par défaut

    ça veut dire que les mois (à quoi nous condamne toutes les représentations qui nous absorbent, y compris ces remèdes , bien venus, que sont les psychologies)manquent depuis le début de leur universel ; cad de leur sujet.
    que l'on ne soit pas Sujets, cela signifie que la politique n'existe pas encore ; que la dimension "sujet" n'est pas prise réellement en compte ni par l'éducation (qu'elle soit nationale ou pas ), ni par les projets (politiques, dont les idéologies furent un succédané puissant mais limité puisque se privant de leur part vivante ; le respect du sujet ; ni le capitalisme ni le communisme ne respectent le sujet, et ramènent l'individu à sa face animale, immédiate, irréfléchie, sans avenir, douée de mort).
    Le moi, ça grouille de partout ; des images de pub aux faux romans (comme faux prophètes ). Lorsqu'une oeuvre cinématographique ou autre, est une oeuvre, vraiment créée, c'est qu'elle montre ou parle au-delà du moi, de l'égocentrisme natif. Tout le reste est caca.
    Et ainsi plutôt que de nous apprendre à réfléchir, les mass médias nous réfléchissent comme des miroirs et ils ne voient rien que ce qui est visible ; mais le sujet qui est une structure complexe, est invisible.
    Dans le désir si poisseux du moi (de se voir, lui, qui n'a pas de visage en fait), c'est le sujet qui se voudrait, mais le moi n'y parvient pas, c'est au-dessus de ses forces, de sa puissance (ce qui désespère les nietzschéens :- ).
    ça nous est devenu une obsession, matérielle, parce qu'abstraitement, ça n'avance pas ; le moi éprouve une répulsion instinctive envers toute réflexion ... essayez de parler réflexivement dans n'importe quelle assemblée... on se détournera le nez.
    ça ne se fait pas, de faire réfléchir des mois.

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts