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Discussion: Que nous reste-il?

  1. #1
    ksarali Guest

    Par défaut Que nous reste-il?

    Une petite pensée que je voulais soumettre à votre réflexion:

    Si "le moi est haïssable" (Pascal) et que "l'enfer, c'est les autres" (Sartre), que nous reste-il?

  2. #2
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
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    744

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    Citation Posté par ksarali Voir le message
    Une petite pensée que je voulais soumettre à votre réflexion:

    Si "le moi est haïssable" (Pascal) et que "l'enfer, c'est les autres" (Sartre), que nous reste-il?

    pourquoi diable la filo peut elle etre aussi pessimiste..
    Alors que l'un et l'autre sont le produit de l'amour ....
    Encore des phrases balancées a la mort moi le noeux !
    Aux placards..les pascals, sartre , a nous d'écrire la new philosophie et si possible avec sagesse !

    il reste toi....Bonne nuit a tous et a toutes

  3. #3
    Nielsen Guest

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    Cette philosophie n'est pas pessimiste. Le terme "pessimiste" ne signifie rien. Il est sémantiquement vide.
    La philosophie de Pascal ou Sartre si elle n'est pas pessimiste est simplement dépouillée de toute illusion, ce qui est bien différent.
    Ce qu'il nous reste sont des vestiges d'un temps révolu. Ah oui, il nous reste aussi l'immémorial chaos de la conscience humaine.

  4. #4
    Date d'inscription
    October 2006
    Messages
    295

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    Si "le moi est haïssable" (Pascal) et que "l'enfer, c'est les autres" (Sartre), que nous reste-il?
    Le Dasein

  5. #5
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

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    bon fan...mais fai bienfur !

    y reste joe dassein...
    T'es reconnu....t'es reconnu..!!

  6. #6
    Date d'inscription
    April 2006
    Localisation
    Dans ton fondement (je parle bien entendu du cogito)
    Messages
    196

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    L'individu ne se réduit pas au moi. Le moi peut être vu comme un aspect égoïste de l'individu, une façon égocentrique qu'a l'esprit de se regarder lui-même. On peut se concentrer sur l'individu qu'on est, en essayant de le voir "objectivement" plutôt qu'à travers le prisme du moi, comme si on était un esprit détaché de tout et de tous.

    Et puis, sinon, il reste le dasein. Heidegger est notre sauveur dans les moments les plus sombres.

  7. #7
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
    Date d'inscription
    July 2004
    Localisation
    O? tu veux quand tu veux
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    365

    Par défaut Point de salut dans l'au-delà ni dans l'en-moi

    Si le Moi est haïssable, cela ne signifie pas qu'il doit être haï.

    Le dévoilement de l'Ego, quand bien même il nous mène aux confins de l'angoisse, nous octroie dans l'absolu le devoir de devenir autre chose que ce Moi immédiat.

    Si tu restes enlisé dans ton Moi immédiatement donné, tu ne pourras pas en ressortir autre chose qu'un sentiment de finitude.

    Sur ce constat, tu as deux chemins:
    - celui qui te fera tourner en rond autour de toi-même
    - celui qui te demandera un "saut" qualitatif (ça fouette le Kierkegaard), ou plus simplement un arrachement à l'immédiateté (comme quoi un Danois et un hegel peuvent cohabiter..).

    L'ëtre se gagne au prix d'une promotion qui se fera rarement à l'horizontal..

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