texte de schopenhauer

[mary3831]

bonjour,
je dois faire un commentaire sur l'impossible satisfaction des désirs (le monde comme volonté et comme représentation) de schopenhauer. Je suis bloquer sur la deuxième parti du texte alors pouvez vous m'aider svp. voici le texte:

Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine.le désir,de sa nature,est souffrance; la satisfaction engendre bien vite la satiété; le but était illusoire; la possession lui enlève son attrait; le désir renait sous une forme nouvelle, et avec lui le besoin; sinon, c'est le dégout, le vide, l'ennui, ennemis plus rudes encore que le besoin.-Quant le désir et la satisfaction se suivent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la souffrance, résultat commun de l'un et de l'autre, descend à son minimum; et c 'est là la plus heureuse vie. Car il est bien d'autres moments, qu'on nommerait les plus beaux de la vie, des joies qu'on appellerait les plus pures; mais elles nous enlèvent au monde réel et nous transforment en spéctateurs désintéressés de ce monde; c'est la connaissance pure, pure de tout vouloir, la jouissance du beau, le vrai plaisir artistique; encore ces joies, pour être senties, demandent-elles des aptitudes bien rares; elles sont donc permises à bien peu, et, pour ceux-là même, elles sont comme un rêve qui passe; au reste, ils les doivent,ces joies, à une intelligence supérieure, qui les rend accessibles à bien des douleurs inconnues du vulgaire plus grossier, et fait d'eux, en somme, des solitaires au milieu d'une foule toute différente d'eux; ainsi se rétablit l'équilibre. Quant à la grande majorité des hommes, les joies de la pure intelligence leur sont interdites, le plaisir de la connaissance désintéressés le dépasse; ils sont réduits au simple vouloir.

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[mary3831]

merci de votre aide, je comprends mieux le texte maintenant!bonne soirée

[snow33]

Bonjour,
Je viens de voir votre explication du texte et j'aimerais vous remercier car cela m'a bien été.
Toutefois, il subsiste quelques points que je ne comprend pas.
Lorsque Schopenhauer dit "au reste", à qui ou quoi fait-il référence ?
Ensuite, il fait référence à une "intelligence supérieure", de qui s'agit-il ? Je penserais à l'artiste, mais je ne suis pas sur du tout.
"les rend accessible à bien des douleurs inconnue du grossier" : j'ai vraiment du mal à comprendre cette phrase.
Serait-il possible de m'éclairer ?
Merci

[Prosodie]

Lorsque Schopenhauer dit "au reste", à qui ou quoi fait-il référence ?

Pourriez-vous entendre mieux, le mot "simplement", plutôt qu'au reste ?

Ensuite, il fait référence à une "intelligence supérieure", de qui s'agit-il ?

Ne pouvez-vous imaginer, sans même percer ni voir que ce qui est "méta-physique", se comprend hors des 5 sens ordinaires/primaires ? L'humain n'aurait-il pas, grâce à son psychisme/sa conscience- une autre perception l'ouvrant à l'analyse ?

"les rend accessible à bien des douleurs inconnue du grossier"

Ici le texte ne se veut pas méprisant en disant que l'homme primitif/primaire <nous tous en quelque sorte> lorsque nous avons des douleurs physiques, nous pouvons, à tout le moins les identifer ; tandis que l'homme souffrant du "mental" de cette torture qui ne laisse aucune trace quant aux examens et résultats de laboratoire, ne souffrirait pas moins ? Peut-on parler de la douleur physique (décrite par les 5 sens), comme celle du psychisme qui lui, hormis ses 3 paramètres (in-con- et sub) est peuplé d'éléments qui n'appartiennent à personne ? <généalogie, communauté, famille, éducation, éducation, toutes formant un agrégat, une pâte particulière à chacun> ?