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Discussion: recherche du bonheur

  1. #11
    Estelle br Guest

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    Pour mapart, je préfère dorénavant ne plus penser du tout, parfois... la pratique de la pensée me désespère, parfois... J'y peux rien, c'est dans ma nature .
    Ce que je n'aime pas dans la pensée, c'est qu'elle fige une idée, cette idée peut finalement devenir une croyance, et je n'aime pas croire . Mais je suis peut-être butée ...

    Mes animaux vont très bien , moi aussi, peu importe l'animal que j'incarne - ou pas.

  2. #12
    Date d'inscription
    November 2006
    Messages
    51

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    Penser te désespère et tu t'inscris à un forum philosophique ?!!!
    Le paradoxe fait déborder la rivière.
    Penser, si ça ne mène pas au bonheur, ne plonge pas non plus dans le désarroi. Certes, la pensée décapite certaines illusions mais sa principale qualité est, à terme, de forger l'individu, de le décomplexer, de le libérer.

    Tu fais peut-être une overdose méditative. Une petite cure de désintoxication s'impose.

    A bientôt pour une pensée en mouvement

  3. #13
    Estelle br Guest

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    Bonne remarque !

    "Penser, si çà ne mène pas au bonheur, ne plonge pas non plus dans le désarroi. Certes la pensée décapite certaines illusions mais sa principale qualité est, à terme, de forger l'individu, de le décomplexer, de le libérer "

    J'ai fait l'expérience du contraire, voilà pourquoi je suis une femme ayant tendance à penser que la pensée est à dépasser . Je ne la condame pas pour autant, je réapprend à l'utiliser correctement. Ce que je tente de dépasser, c'est la forme dans laquelle elle m'enferme - et c'est naturel ( enfin je pense ) ...

    " Tu fais peut-être une overdose méditative. Une petite cure de désintoxication s'impose"

    J'aimerai bien, faire une overdose méditative... Est-ce seulement possible ? Cà l'est peut-être, mais je ne ferai pas ce choix Et puis après tout, c'est quoi la "méditation" ?

    A bientôt !!!

  4. #14
    Date d'inscription
    November 2006
    Messages
    51

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    La pensée est dépassée: voilà une pensée post-moderniste.
    Dépasser la pensée mais la remplacer par quoi ?

    Dis-moi si je me trompe, mais je doute que la pensée ait généré en toi le désarroi. Ne sont-ce pas plutôt des évènements négatifs qui ont provoqué une introspection dérangeante ?
    La pensée en elle-même n'est pas néfaste ou déprimante. Elle prend la couleur de ce que tu lui donnes à manger.
    La pluie n'est pas négative en soi, mais la représentation qu'on en a, est, elle, péjorative.
    Penser peut peser si on tourne en rond, si on ressasse les mêmes idées.

    Méditer, c'est prendre du recul sur son existence, sur le monde. C'est mettre une distance entre la réalité et soi-même, rationaliser les évènements qui nous touchent.

  5. #15
    Estelle br Guest

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    " Dépasser la pensée mais la remplacer par quoi ? "

    Mais par rien ... Pourquoi vouloir remplacer la pensée par quelque chose ?

    " Dis-moi si je me trompe mais je doute que la pensée est causé en toi le désarroi. Ne sont-ce pas plutôt des évènements négatifs qui ont provoqués une introspection dérangeante "

    Oui, tu te trompes, éphémère . La pensée a été la pire chose de ma vie à un certain moment de ma vie. Des "évènements négatifs" ont provoqués une félure, puis ma pensée a tournée au vinaigre et m'a fait beaucoup souffrir.

    " La pensée en elle-même n'est pas néfaste ou déprimante, elle prend la couleur de ce que tu lui donnes à manger"

    C'est bien çà le problème, si je peux parler de problème. La force créatrice de la pensée, voilà ce qui m'effraie le plus chez elle. La pensée en elle-même n'est "rien", ou neutre dirais-je... c'est un mécanisme. Je remets en cause ce mécanisme. Disons que celui-ci m'ennuie ... parfois

    " Méditer c'est prendre du recul sur soi, sur le monde. C'est mettre une distance entre la réalité et soi-même "

    Je dirais plutôt tout le contraire, si j'avais quelque chose à dire . Je dirais que méditer me met face à moi-même, en moi-même... Je cherche d'abord a regardé en moi ce qui me touche et me déplait dans ma vie courante pour ensuite faire les "bons" choix . J'évite au maximum de faire de l'autre mon "objet" de convoitise ... je laisse de la marge jusqu'à un certain point... cela évite les bagarres

    En ce qui concerne la "pensée", je pense à Descartes qui disait qu'il était nécessaire de douter de tout... disons que j'ai fait cette expérience à mes défauts: ma pensée m'a jouée des tours, ou disons peut-être que je me suis crée d'innombrables peurs, mais elles étaient fondées, disons qu'elles avaient une raison d'être. Je suis contente de le savoir aujourd'hui, voilà pourquoije me refuse à m'enfermer dans la carcan de la raison, ou du "mental" infer-rieur

    ( ou infernal ) ... Ne dit-on pas que Nietzche est devenu fou ? Je me méfie de la pensée et ne m'y fie plus, voilà tout.

  6. #16
    Date d'inscription
    April 2006
    Messages
    209

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    quelle curieuse idée de la philo ...
    quoi qu'il en soit , chaucn peut avoir les idées qu'il veut : si ça ne correspond pas à la philo , alors il s'agit de poésie, de littérature, d'expérience personnelles, etc
    quant à la philo ... je vois surtout qu'elle manifeste l'entière positivité du sujet, de l'être humain ; le désir et la volonté d'avancer et de marquer plus encore de territoire : à savoir que plus on a conscience, mieux c'est...
    comme quoi par nature la philo est optimiste
    son idée est que quelque soit votre vie, votre vécu, vos expériences huereuses ou malheureuses, votre éducation, il existe toujours une porte absolue ouverte et ouverte absolument : le doute de descartes, certes il doute , mais il sait bien pourquoi ... pour rendre instantanée l'évidence.
    que soudain le temps et l'expace se creusent, tout ètant annulé au sens de suspendu ... le temps que naisse le sujet certain de soi
    certain de quoi ?
    on ne sait pas encore vraiment : cent réponses disponibles déjà énoncées...
    non pas toutes fausses et contradictrices
    mais vivantes et multiples...
    que la philo au travers de son apparent dogmatisme (qui n'est pas puisque qu'ils passent leur temps à non pas se contredire , mais à ajouter encore et plus des réponses aux réponses : ce qui est trés différent !)
    aime le multiple; la richesse, la diversité
    cela créve les yeux.
    :-)

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