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Discussion: Peut on concevoir de vivre sans amis?

  1. #1
    Lync Guest

    Post Peut on concevoir de vivre sans amis?

    je me demande s'il est mieux que je reste seule afin de ne pas souffrir.
    j'ai peur de m'accrocher et que la personne me reconnait pas en tant qu'ami.
    vous devez croire que je suis une personne lourde mais pas du tout.
    je ne donne pas facilement ma confiance mais je suis très attentive aux problèmes des autres mais le problème est quand je suis pas bien il n'y a personne en tout cas c'est ce que je ressens peut être ça vient de moi?
    qu'en pensez vous?

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

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    Seules les bêtes et les dieux peuvent vivre seuls... et encore.

  3. #3
    Olivier66 Guest

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    Bonjour Lync,

    je me demande s'il est mieux que je reste seule afin de ne pas souffrir.
    Et être seul…n’est ce pas aussi une souffrance ? Nous sommes des êtres de communication.

    j'ai peur de m'accrocher et que la personne me reconnaît pas en tant qu'ami.
    Alors, peut-être, as-tu plus peur des images et des scénarii que ton angoisse engendre que de la réalité effective de la diversité des gens et de leur façon de vivre l’amitié ?

    vous devez croire que je suis une personne lourde mais pas du tout.
    En 3 phrases on ne peut pas te juger. Par contre, le fait que tu le précises aussi vite est intéressant : encore et toujours une image qui précède l’expèrience de la rencontre et de la communication avant que celle-ci ne te sois renvoyée.


    je ne donne pas facilement ma confiance mais je suis très attentive aux problèmes des autres mais le problème est quand je suis pas bien il n'y a personne en tout cas c'est ce que je ressens peut être ça vient de moi?
    Qu’en pensez vous?


    Au risque de jouer au petit Freud illustré, je pense que ça vient de toi…en plus tu le dis à plusieurs reprises : peur de s’accrocher, peur d’être lourde, peur de donner sa confiance, peur qu’il n’y aie personne pour toi, et tout cela est, stricto sensu, « ce que tu ressens ».

    Attention, il n’y a aucune critique dans mes propos, je ne suis pas exempt de telles considérations. En tout cas, rester seul n’isole pas de la souffrance : le malheur vient à la fois de notre besoin des autres et de l’ennui des autres (en espérant que ce ne soit pas trop confus dis comme ça). Et puis, c'est toujours très risqué de faire passer l'idée qu'on se fait d'une chose avant de vivre cette chose : on est souvent dans l'erreur.

    Ciaooooooo

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