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Discussion: Besoin d'un coup de pouce, bute sur Epicure

  1. #1
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    November 2008
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    Post Besoin d'un coup de pouce, bute sur Epicure

    Bonjour, à tous, je me présente je m'appelle Marvin.

    Je suis venu ici dans l'espoir de trouver quelque aide pour faire une étude de texte (j'ai le temps, jusqu'au 14 Novembre).
    Le texte en question est un extrait choisi par la prof d'un texte figurant sur mon bouquin. Malheureusement il se trouve que vous n'avez peut-être pas mon bouquin. Donc voici le texte en question.

    Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or, la mort est la privation complète de cette dernière. Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle n'y ajoute pas une durée illimitée mais nous ôte au contraire le désir d'immortalité. En effet, il n'y a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement compris que la mort n'a rien d'effrayant. Il faut ainsi considérer comme un sot celui qui dit que nous craignons la mort, non pas parce qu'elle nous afflige quand elle arrive, mais parce que nous souffrons déjà à l'idée qu'elle arrivera un jour. Car si une chose ne nous cause aucun trouble par sa présence, l'inquiétude qui est attachée à son attente est sans fondement. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n'est rien pour nous puisque tant que nous existons la mort n'est pas, et que, quand la mort est là, nous ne sommes plus. La mort n'a, par conséquent, aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus.
    La foule tantôt fuit la mort comme le plus grand des maux, tantôt la désire comme le terme des misères de la vie. La sage, par contre, ne craint pas la mort, car la vie ne lui est pas à charge et il ne considère pas la non-existence comme un mal.[/i][/size][/quote]
    [right][i][size=10]Epicure, La lettre à Ménécée, "Le plaisir, commencement et fin de la vie heureuse

    Bien sûr, je ne viens pas ici les mains vides, j'ai déjà lu la méthode proposée par votre site, et je me suis élaboré un petit brouillon dont voila une copie:
    [

    J'ai compris le texte dans son ensemble, j'ai juste besoin de savoir si mon brouillon tient la route (si possible), et comment organiser, construire mon développement, la méthodo n'étant pas très claire à ce sujet...

    Je vous remercie d'avance!
    Merci.
    D'avance.

  2. #2
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    November 2008
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    Euh par contre j'aurais bien aimé éditer mon post car j'ai par erreur mis du texte trop GRAND et en plus ce forum ne reconnaît pas la balise [spoiler]

  3. #3
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    April 2001
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    21 954

    Par défaut

    Bonsoir
    Voici l'aide demandée:
    Présentation:

    a) Dans le texte précédent Epicure a pulvérisé la crainte des dieux grâce à l'acte de philosopher.

    b) Dans ce texte il déploie une argumentation serrée pour nous délivrer de cette terreur de la mort qui, à chaque instant menace la tranquillité de l'âme


    Mouvement: Deux parties:

    1-(jusqu'à "ne sont plus"): argumentation pour établir que la mort n'est rien pour nous.

    2-(jusqu'à "qu'il dût ne pas être libre"): conversation dans le jardin au cours de laquelle Epicure répond avec une grande fermeté aux objections de ses interlocuteurs et amis.

    Intérêts:

    Ce texte est remarquable par sa validité et son contenu:
    - sa validité: Epicure force l'adhésion du lecteur en utilisant tour à tour le syllogisme et le raisonnement disjonctif.
    - son contenu: on ne peut s'effrayer de ce qui n'apparaîtra pas: la présence de la mort implique notre absence, c'est le second remède.

    Ce texte fait apparaître la fermeté d'Epicure, sa rigueur, sa patience et sa bienveillance mais aussi son absence de complaisance pour ceux qui, prônant le suicide parlent sans réfléchir aux conséquences de leurs affirmations:

    la 1ère phrase du texte donnait d'ailleurs le ton: pas de théorie sans pratique. L'enjeu de ce texte était donc moral: agir conformément à la vérité pensée, seule attitude intelligente susceptible de permettre l'ataraxie (absence de troubles de l'âme)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
    Date d'inscription
    November 2008
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    2

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    Merci beaucoup!

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