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Discussion: Au coin des artistes...

  1. #31
    vagabond1 Guest

    Par défaut au naturel...

    Mithridate (au naturel)


    J’ai volé une larme à son œil assombris
    J’ai voulu raviver son doux regard de nymphe
    Du bout du cœur veillé à endiguer la lymphe
    Du bout des doigts volé et ma main s’est flétrie

    Dryade malheureuse ! malheureuse Dryade !
    Au pied des chênes truffier finit la cavalcade.
    Dryade douloureuse que tes larmes sont fades
    Quand les enfants du temps se prennent pour tes alcades.

    J’ai déclenché l’alarme Nature ma bien-aimée
    J’ai déchiré leurs cols de pantins robotiques
    Du bout d’un maul ancien caressé leurs pratiques
    Du bout du monde alors une graine à semer

    Belladone radieuse ! radieuse Belladone !
    Sous ta robe superbe : en joue, feu, empoisonne.
    Belladone insidieuse quand ton poison tue l’homme
    Il en fait de l’engrais bien plus qu’un agronome.

  2. #32
    fanfan Guest

    Par défaut

    Bonjour les enfants fous!

    Il y a de très belle choses ici! Bravo les artistes.

    Voici ma modeste contribution si je puis dire:

    Où sont passés les sourires innocents
    Le regard perdu dans l'immensité
    Je hurle ton nom dans les feux patients
    Du froid que l'on m'a trop tôt infligé

    Et si je meurs dans ce silence fou,
    Ce ne sera que pour mieux apprécier
    Cette douce chaleur qui de tes joues
    Emane la douceur de nos baisés

    Et dans cette nuit ou mon corps malade
    A décidé de cesser le combat
    Son dernier souffle sera une ballade
    Laquelle tu guideras pas à pas.

  3. #33
    Date d'inscription
    October 2007
    Messages
    30

    Post poeme reponse

    Je guiderais tes pas dans ton combat
    jour apres jour je serais la
    je continu et continurai a t'aimer
    je me bat moi ossi a tes côtés
    Etre mise à l'ecart
    Dans ma tête c'est le bazard

    Je ne supporte plus te voir
    Dans cette chambre le soir
    A travers ces vers, j'aimerai te faire savoir
    Que tu n'est pas seul dans le noir

    Même dans l'au dela
    Je serais pres de toi
    Je resterais à travers ton ombre
    La femme de ta vie

  4. #34
    Date d'inscription
    May 2007
    Messages
    24

    Par défaut Ivresse quand tu nous tiens...

    Ma main vacille.
    « Mon verre est plein d’un vin trembleur. »
    Mes lèvres trempent dans ce rejet.
    Mon haleine exhale l’hystérie de la vie.
    Les couleurs furtives, rudoyantes, m’explosent à la gueule dans une gerbe d’étincelle. Les choses m’apparaissent plus vraies, plus vivantes dans leur distordante réalité. Je vis ce qui m’entoure. Je vibre en ce monde disparate. Je vis les sons et les couleurs. Je suis la parole chantante et le tourbillon de luminosités.
    Les couleurs pulsent sous mes doigts. Je ressens la chaleur d’un rouge, ou d’un jaune vif.

  5. #35
    Date d'inscription
    September 2007
    Messages
    52

    Par défaut Le monde dézhumain(s)...

    ...et si j'étais père...quel dilemne...



    Le Monde Dézhumain(s)

    Regarde ça, bonhomme,
    Le monde a bien changé,
    Tu ne peux plus faire comme
    Tes ancêtres ces gens censés,
    Au milieu des sitcoms,
    La télé-poubelle est devenue la réalité.

    Dis moi alors pourquoi bonhomme,
    On nous vend des clopes pour nous interdire de fumer?
    C'est pas qu'ils se foutent de notre pomme,
    Alors qu'elles sont trop cher pour qu'on puisse en acheter,
    Ca n'est pas un secret énorme,
    De savoir qu'ils vendent de l'Homme comme ils chassent le gibier.

    Regarde mon garçon,
    C'est ce qu'on appelle société:
    Du pognons, des patrons,
    Mais surtout la précarité...
    Faut croire qu'on est si con
    Qu'on a fini par l'accepter.

    Réponds je t'en prie je t'écoute
    Dis moi que même un fou n'est pas prêt de le cautionner
    Que la télé la bière le foot
    Ne sont pas pour eux qu'un moyen de s'esquiver
    Ou bien alors c'est toute
    La révolution qui semble avoir avortée.

    Regarde ça gamin,
    Le voilà le problème,
    La peur du lendemain,
    Ce sont eux qui la sèment,
    Alors replis ta main,
    Lève là bien haut et crache ta haine.

    Tu vois alors pourquoi bonhomme
    Dans le garage y'a tant de barricades et de pavés
    Nous traiter comme des bêtes de somme
    Ils finiront bien un jour par le regretter
    Ajourd'hui c'est plus pour la forme
    Demain ça sera tes armes ton seul reste de liberté.

    REF: Bonjour tristesse, bonjour chagrins,
    Bienvenu bonhomme dans le monde dézhumain(s)...
    Adieu paresse, adieu bouquins,
    Même plus le temps de se cultiver un brin...
    Bonjour mon fils : petit bout de rien.
    S'il te plaît, sois sage et dis leur bien :
    “Adieu maitresse, adieu copains
    Pour mon pays je vais au turbin”


    cela faisait quelques temps...

  6. #36
    Date d'inscription
    September 2007
    Messages
    52

    Red face la limite oreilles/yeux et oreilleux...

    Style Lisse Tiques

    Trouvère ne trouvant rien
    Il se fit baldaquin
    Non pas lit mais charmeur
    et sous toile et pass'heure

    Content et re-contant
    D'un non ton ni truand
    De son luth dit "Sonnant"
    Le ré si d'Odelir

    Puis un soir sans mot dire
    Sans maudire bénissant
    Il se fit dyslexique
    Sous mention : artistique

    C'est alors sous les fuites
    Des projecteurs brûlants
    Qu'il devint trop glauqu'dîtes :
    "Quel est ce fou contant?"

    A ceux qui con, prendront ou pas...merci à eux...

  7. #37
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

    Par défaut

    SUPER.... GRRRRRRRR chui jaloux.....

  8. #38
    Date d'inscription
    September 2007
    Messages
    52

    Par défaut

    Dual-oubli

    Neige de février
    Souvenir d’un hiver
    Où la neige a tremblé
    Où a fondu la terre

    Terre d’un trait d’été
    Loin des hommes de leur fracas
    Où le feu a crépité
    Où je t’ai prise dans mes bras


    Quand tu m’as dis : « je pars,
    On ne doit plus jamais se revoir …»
    Quelque chose s’est brisé
    Je me suis jeté quelque part
    Et mes larmes sont tombées
    Quand mon foi s’est enflé
    De cette machine à boire
    Et la silhouette piégée de neige
    Les yeux bouffés de haillons
    Dans mes veines un terrible cortège
    Court s’émietter dans les sillons


    Neige de février
    Souvenir sans saveur
    Où les verres se sont formés
    Où m’a quitté ta douceur

    Douceur d’un été
    A la faveur de la nuit
    Où blotti à tes cotés
    Où comblé ma vie s’enfuie


    Quand tu m’as dis : « au revoir,
    N’en faisons pas toute une histoire… »
    Ma tête sans un bruit
    Sur les parois d’un miroir
    S’est réduite en charpie
    Pour toi c’était la belle vie
    Pour moi la mer à boire
    J’ai tellement craqué pour toi
    Craqué comme le tonnerre gronde
    J’ai crié « je t’aime » sur tous les toits
    Je t’aime plus que tout ce monde...


    Neige de février
    Souvenir de tes mots
    Où ma tête s’est oubliée
    Où le froid devint mon tombeau

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