Ce délictueux monde et sa déliquescence me pourchasse, dès mon réveil, le stress m'a déjà gravie, remuer ma bouche afin de dessiner un faible sourire m'est inapplicable, je ne la sens même pas. A vrai dire, un unique poids que je puisse distinguer: cette lagune languissante, ce leitmotiv continu de mon espoir, dormant douloureusement dans mes yeux.

La journée arbore ses premières lueurs, elle m'apostrophe dans mon sommeil et va m'anéantir petit à petit telle l'angoisse ayant obscurci toute ma personne. Venimeux jusqu'à mon absoute, ces jours iront depouiller sous terre pour m'y trouver, et me ressuciter. Je végéterai ainsi, condamnée a l'éternité.