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Discussion: Commentaire d'un extrait de l'appendice du livre I d' Ethique de Spinoza

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2010
    Messages
    1

    Par défaut Commentaire d'un extrait de l'appendice du livre I d' Ethique de Spinoza

    Bonjour !
    Alors voilà j'ai pour mardi une etude du texte annoncé dans le sujet à faire .

    Voici l'extrait:
    "Les hommes supposent communément que toutes les choses de la nature agissent comme eux mêmes,en vue d'une[B] fin[
    thèse: l'anthropomorphisme
    /B],et vont jusqu'à tenir pour certain que Dieu lui-même dirige tout vers une certaine fin
    Dieu crée en fonction d'une fin, comme un homme...Comment un être parfait pourrait-il avoir unr fin?
    La fin: Celui qui organise ses révisions le fait dans un but: ne pas faire d'impasse pour être prêt. Comme être pensant, il se représente une fin, ce pour quoi il réalise des moyens: suivre son plan de révision. Fin est ici le corrélatif de moyen, ce qui est premier dans l'intention (= révision à effectuer) et ce qui est dernier dans l'exécution (= réalisation à la fin du travail).
    La fin est pensée dans l'avenir, d'une certaine manière elle n'existe pas dans la réalité; pourtant c'est elle qui détermine les moyens employés, qui d'une certaine manière les cause (si je n'avais pas cette fin, je ne réviserais pas). On peut donc parler à juste titre d'une cause finale! Alors que, il semblait plus haut que toute cause était antécédente. L'intention d'arriver à être prêt dans l'avenir, le jour du bac, détermine bien le moyen que je suis en train d'employer.
    Fin signifie donc d'abord, au sens propre, ce vers quoi tend un être pensant qui a en vue une idée à réaliser.
    .Cette doctrine finaliste renverse totalement la nature
    en effet dans l'ordre de la nature la cause est antécédente: On appelle cause ce qui produit un effet et se prolonge en lui: cause désigne donc au moins une succession et au plus un engendrement.
    .Car elle considère comme effet ce qui,en réalité est cause,et vice-versa
    en effet l'effet produit (la fin) devient cause!
    .En outre,elle met après ce qui de nature est avant.En outre,cette doctrine détruit la perfection de Dieu ;car,si Dieu agit pour une fin,il appète necéssairement quelque chose de quoi il est privé ce qui est impossible car un être parfait ne désire pas puisqu'il ne manque de rien!.Et il ne faut pas oublier ici que les sectateurs de cette doctrine,qui ont voulu faire montre de leur talent en assignant la fin les fins des choses,ont,pour soutenir leur doctrine,introduit une nouvelle façon d'argumenter : la réduction,non à l'imposssible,mais à l'ignorancee.Si par exemple,une pierre est tombée d'un toit sur la tête de quelqu'un et l'a tué,ils démontreront de la manière suivante que la pierre est tombée pour
    dans le but de
    tuer cet homme.Si
    introduit leur argument à l'appui de la thèse selon laquelle la pierre est tombée dans un but voulu par Dieu. Sans Dieu toutes les circonstances n'auraient pas pu être réunies par le silmple hasard.
    elle n'est pas tombée à cette fin par la volonté de Dieu,comment tant de circonstances(en effet,il y en a souvent un grand concours)ont-elles pu se trouver par chance réunies ?
    Ils continueront
    Statégie: vous embarasser jusqu'à ce que, harcelé de "pourquoi?", vous répondiez pa"par la volonté de Dieu, vous réfugiant ainsi dans l'ignorance
    ainsi à vous interroger sans relâche sur les causes des évenements,jusqu'à ce que vous vous soyez réfugiés dans la volonté de Dieu,cet asile de l'ignorance.De même,quand ils voient la structure du corps humain,ils sont frappés d'un étonnement imbécile,et,de ce qu'ils ignorent les causes
    antécédentes
    d'un si bel arrangement,concluent qu'il n'est point formé mécaniquement
    par mécanisme
    ,mais par un art divin ou surnaturel,et en telle façon qu'aucune partie ne nuise à l'autre"

    Alors voilà j'ai déjà fait un peu une étude préliminaire :

    * J'ai recherché les mots importants et les ai défini(en gras)
    * J'ai isolé l'exemple (souligné)
    * J'ai identifié la position de l'auteur : il est contre les causes finales mais n'affirme pas non plus être pour les causes mécaniques
    * Sa thèse (et là ça commence à bloquer) : les causes finales sont en contradiction avec le fonctionnement du monde (qui constitue en quelque sorte ma problématique)



    et quelques idées en vrac :
    emploi de "hommes" : se demander pourquoi les causes de finales sont une maniére de penser de beaucoup d'hommes
    [bleu] ceci remet Dieu au rang de simple humain de par ses désirs par rapport au manque.
    -[rouge]Spinoza critique l'anthropomorphisme




    Mon plan détaillé incomplet
    On vous demande de donner la notion concernée par le texte.
    Puis de formuler la question à laquelle l'auteur s'intéresse.
    Enfin de donner la difficulté, le problème ou question de la question qui fait qu'une réponse ne jaillit pas.

    Par exemple un texte peut concerner la rubrique: la matière et l'esprit.
    La question peut être : quel rapport y a-t-il entre l'âme et le corps.
    La difficulté, la question d ela question, le problème tient au rapport entre ce qui est étendu (le corps) et ce qui est inétendu (l'âme).
    Par exemple si je veux lever le bras et si effectivement je le lève, quel est le point de contact entre l'âme et le corps?

    Avant de faire un plan lire ceci:
    http://www.philagora.net/etude-de-te...de-texte-2.php
    I-Le finalisme ne démontre en rien l'existence de Dieu
    1)Il est contradictoire avec le fonctionemment de la nature
    -Immanence de Dieu pour Spinoza (rappeller qu'il n'est pas athée et l'affirme pour pouvoir se servir de Dieu dans ses démonstrations)
    - Les hommes se trompent en pensant que la nature pensent de la même manière que leurs propres pensées sont guidées par elle

    2)Le finalisme réduit Dieu au rang d'un homme comme les autres
    -Anthropomorphisme caractéristique de l'homme selon Spinoza
    - Dieu désire,or le désir est un sentiment très humain
    -Inversion cause/effet qui remet en cause la grandeur de la nature (le moins parfait a été crée pour le plus parfait) et donc de Dieu
    -

    II-Le finalisme conduit structurellement à l'erreur
    1)Il n'a comme fondement ultime que «*l'asile de l'ignorance qu'est la volonté de Dieu
    -Spinoza emploie «*les hommes*» et montre alors que cette manière de penser leur est commun
    ->Une solution facile
    -
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    -

    2)Il ne permet en rien d'éclairer la complexité du réel
    qui tient dans la multiplicité des causes.

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    -


    Alors j'en viens à mes problèmes :
    -La thèse de l'auteur que j'ai trouvé me ne me semble pas être la bonne,et donc la problématique non plus
    -J'ai l'impression,même après 1 heure d'analyse d'avoir survolé le texte,et d'avoir jugé trop simples à dégager les idées enoncées,ce qu'il ne faut normalement pas faire
    -Mon plan est par conséquent pas mauvais,mais mauvais dans le sens où j'ai des parties où il n'y a rien =s

    C'est ma première étude de texte en philosophie et notre professeur ne nous a pas vraiment donné de méthode ,et j'ai donc du me débrouiller avec diverss ites,dont celui ci, alors j'apelle à l'aide !
    Merci d'avance
    Charlotte

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Bonjour
    1) Relire le texte
    2) La difficulté est ici de rendre compte de la pensée de l'auteur sans la trahir, sans faire dire au texte plus qu'il ne dit, ou autre chose que ce qu'il dit.

    L'introduction
    - Elle indique le thème du texte (ce dont il parle); l'anthropomorphisme- Elle formule la question philosophique à laquelle répond le texte;
    - Elle indique la thèse de l'auteur (ou l'idée générale du texte);......?
    - Elle présente succinctement les principaux moments de son argumentation, auxquels pourront correspondre les différentes parties du développement. Articulation. Parties du texte, plan


    Le développement
    Il n'y a pas lieu de séparer l'étude ordonnée du texte et l'exposé de son intérêt philosophique. Il vaut mieux articuler, tout au long du développement, explication et commentaire, en suivant au plus près le raisonnement de l'auteur.


    La conclusion
    - Elle montre comment le texte a répondu à la question initiale;
    - Elle rappelle le principal intérêt du texte, ce qui fait sa valeur;


    Méthode d'un commentaire:
    http://www.philagora.net/etude-de-te...de-texte-1.php

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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