Bonjour à tous.

Je regrette qu'on puisse venir ici sans respecter les règles de courtoisie propres à nos forums et indiquées lors de l'inscription.
http://www.philagora.com/forum1/

Certes, les choses vont mieux en les disant et l'agressivité peut être la recherche d'une certaine forme de relation ou un appel au secours ou même une propédeutique à la réflexion, ça "sent "le situationiste" .. prof....... l' artificiel et le convenu.

Pourtant, celui qui est ami de la vérité ne la possède pas, il la cherche. Le ton dogmatique interdit le dialogue. A quoi bon chercher la vérité avec quelqu'un qui la connaît.

S'il s'agit de faire de faire de la publicité pour un site, il est plus simple de mettre tous ses efforts à soigner la qualité de ses propos.

Sur le "sens de la vie" c'est bien de distinguer le sens de la vie biologique, se nourrir et se reproduire et le sens d'une vie humaine, son orientation.
Dans le deuxième cas l'existence étant liberté (libération) par la réalisation de projets que l'on pose soi même, le sens de la vie est effectivement celui qu'on lui donnera.
Le sens de la vie est-il donné par la vie elle-même comme sentiment, comme épreuve de soi, une sorte de passion source d'énergie? Dans ce cas la vie serait ce qui se suffit à soi même (je me reste, dans tous les cas, dirait Descartes).
Toute vie serait sens.

Dans une vie en société, il y a des conditions qui s'imposent plus ou moins selon le milieu social. Voilà pourquoi un effort pour une égalité de droits, un pouvoir partagé s'impose.

Je me souviens d'une conférence, organisée dans le cadre de la formation continue des enseignants par Michel HENRY.
Le thème était: le sens de la vie.
Et, intéressé, j'étais venu de mon lieu de travail pour y assister: le conférencier commence en nous disant (l'auditoire avait entre vingt et trente ans, si je me souviens bien) : "Vous avez bien compris que c'était une boutade et que le sens de la vie c'est se nourrir et se reproduire".
Nous avions tous (Michel Henry compris) la mine longue car nous connaissions très bien l'oeuvre de Jacques Monod et nous allions entendre autre chose que ce que nous espérions. C'est à dire des connaissances d'une époque et non pas des pensées libres et aventurées !

J'ajoute qu'il ne faut pas trop vous effrayer de ces "sorties" violentes qui émanent de sites en recherche ... d'audience?
Dans ces cas-là la formule que j'ai entendue dans la cour d'une école doit vous suffire: "toi-même puisque tu l'as dit."


Bien cordialement à tous.
Le Président fondateur de Philagora,
Joseph Llapasset