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Discussion: sujet TS aide ? sur les parfums ...

  1. #1
    rosya Guest

    Question sujet TS aide ?

    Salut tout le monde,

    voila je suis en TS et je recherche un sujet de tpe original regroupant à la fois les matières scientifique (surtout la physique/chimie et la bio) ainsi que la philo.

    Avec mon group nous avons tout d'abord pensez aux parfums...est ce que quelqu'un à un coup de pouce sur ce sujet à nous donner ?

    Et j'ai vu sur le forum que quelqu'un avait fais un tpe sur le sujet du suicide .... ce sujet m'attire, seulement est ce que vous pensez qu'il sera accepté pour la filière scientifique ??

    Merci d'avance
    et pi j'viens d'arrivez mais il y a l'air d'avoir une bonne ambiance sur le forum

    Rosy

  2. #2
    june Guest

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    La chimie des parfums, c très intéressant.
    J'ai qqchose la dessus:
    Chimie des parfums

    Les parfums et les odeurs font partie de notre vie quotidienne, souvent sans que nous nous en rendions compte. Les shampooings, les savons, les détergents et les aliments ont tous leur odeur. Le sens de l'odorat est très important puisqu'il nous aide à profiter de nombreuses expériences. Ainsi, sans l'odorat, la nourriture serait fade, parce que les papilles gustatives de la langue ne pourraient distinguer que quatre goûts : le salé, le sucré, l'amer et l'acide. Le nez peut détecter sept odeurs primaires : le camphre, le musc, les fieurs, la menthe poivrée, l'éther, le piquant et le putride. C'est grâce à lui que les repas ont du goût. Les parfums sont des composés volatils 6mis par les aliments et ddtect6s par les sept types de récepteurs olfactifs du nez, qui correspondent à chacune des odeurs primaires.

    Un grand nombre des odeurs transformées en parfum proviennent des végétaux. Elles sont extraites non seulement des fleurs, comme la rose, mais également d'autres parties des plantes : graines (cardamone), racines (angélique), bois (bois de santal), dcorce (cannelle) et pelure (orange). Les parfums sont extraits sous forme d'huiles essentielles. Les méthodes d'extraction demandent souvent beaucoup de travail et, comme la production est faible, il faut souvent répéter le processus pour obtenir des quantités suffisantes. Il en résulte que, parce que les produits naturels sont habituellement disponibles en faible quantité, les parfumeries sont obligées de mettre au point des substituts synthétiques.

    Les huiles essentielles contiennent une variété de molécules se présentant souvent sous la forme d'un mélange complexes. Ces molécules peuvent posséder diverses structures comprenant plusieurs groupes fonctionnels. Ces derniers permettent de classer les molécules en alcools, éthers, aidéhydes, cétones, esters, lactones, produits de l'huile de ricin, terpènes, paraffines et hétérocycles. De ces composés, les aldéhydes aromatiques, les cétones, les hétérocycles et les terpènes sont considérés comme étant les plus importants. Pour un grand nombre d'huiles essentielles, le parfum provient d'un cycle à six atomes. Toutefois, certaines huiles essentielles n'ont pas ce cycle et sont quand même parfumées. Les terpènes sont un groupe de molécules acycliques que l'on trouve, notamment, dans de nombreuses huiles essentielles. Il s'agit de molécules qui se composent de deux unités d'isoprène, celui-ci dtant le monomère du caoutchouc naturel. Le citral et le menthol sont deux terpènes bien connus. Le premier est responsable de l'odeur des citrons, des oranges, de la lime et de la citronnelle, tandis que le second est présent dans l'huile de menthe poivrée. L'odeur de chacune des huiles essentielles n'est pas toujours agréable. Par exemple, l'indole est répugnant, mais il sert souvent à ajouter un caractère intéressant aux parfums, car beaucoup d'huiles à l'odeur agréable donnent un parfum trop sucré.

    C'est après avoir obtenu les huiles essentielles que les artistes de la parfumerie composent leurs produits. Cette composition se fait de façon soignée, et elle est analysée à diverses températures pour s'assurer qu'une odeur voulue ne variera pas. Des conditions, comme la température et le pH, doivent être prises en compte. Un changement de ces conditions pourrait modifier les molécules de l'huile et rendre nauséabond même un parfum agréable. Une fois qu'une huile est produite, elle est dissoute dans un solvant (le plus souvent l'éthanol). C'est le pourcentage d'huile essentielle que contient un m6lange qui determine s'il s'agit d'un parfum (20% à 30 % d'huile essentielle), d'une eau de Cologne (8% à 15 %) ou d'une lotion après-rasage (1% à 3%).

  3. #3
    june Guest

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    Pour votre problématique j'ai trouvé un texte qui peut vous aider à trouver un problème:

    Les produits utilisés en parfumerie sont très majoritairement d’origine végétale. Les essences d’origine animale sont au nombre de quatre : musc, castoréum, civette et ambre. Elles ne sont presque plus utilisées de nos jours, pour des raisons évidentes de protection des animaux. Historiquement, l’importance des végétaux est très grande en parfumerie. L’extraction de certaines odeurs végétales remonte en effet à la plus haute antiquité. La première technique connue, qui doit dater de l’invention du feu, consiste à mettre un végétal odorant dans le feu, ou près du feu, pour en faire dégager les odeurs : c’est le cas de l’encens par exemple. C’est une technique efficace, mais primitive, qui ne peut fournir qu’un nombre limité d’odeurs. Dans la haute antiquité on avait trouvé un autre moyen d’extraire des substances odorantes d’un végétal : les huiles. Ces huiles parfumées existent encore de nos jours. Ces huiles sont des graisses liquides. Chez les égyptiens on utilisait des graisses solides : certaines représentations montrent des femmes portant un cône sur la tête, qui était en fait un mélange de graisses parfumées qui coulaient en continu sous l’action de la chaleur du corps.

    Mais comment faire passer une substance odorante dans la graisse ? C’est la technique de l’enfleurage qui peut s’opérer de deux façons différentes : à chaud ou à froid. Dans la technique de l’enfleurage à chaud, on met les végétaux au contact des graisses chaudes, on laisse refroidir et on obtient une pommade. L’enfleurage à froid est utilisé pour des produits plus fragiles (le jasmin par exemple). Les fleurs sont disposées en alternance avec des couches de graisse, pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’elles aient exprimées leurs substances odorantes qui se dissolvent dans la graisse. Les graisses utilisées sont des graisses inodores, par exemple du suif désodorisé.

    Une autre technique, tout aussi ancienne, est celle de l’extraction par l’eau, technique utilisée tous les jours pour préparer du thé ou du café. Cette technique classique d’hydrodistillation est utilisée pour la lavande, la rose… Elle n’est pas applicable pour des fleurs comme le jasmin par exemple, trop fragiles : à 100°C la fleur est détruite. L’hydrodistillation aboutit à un liquide comportant deux phases : une phase inférieure soluble dans l’eau et une phase supérieure insoluble. Les deux parties ont des odeurs légèrement différentes. Vers la fin du 13ème siècle un alchimiste catalan, Arnaud de Villeneuve, a l’idée de récupérer la partie qui surnage : c’est l’essence. La partie soluble dans l’eau est peu soluble dans la graisse et inversement.

    L’extraction par l’alcool est venue plus tardivement, à cause de l’absence d’alcools suffisamment purs. Vers 1870, Roure découvre qu’en utilisant de l’alcool concentré on peut extraire des pommades. Ce traitement par l’alcool permet d’éliminer les cires des mélanges pour obtenir des solutions alcooliques propres. C’était alors la porte ouverte à la parfumerie alcoolique, parfumerie classique de luxe.
    Aujourd’hui des solvants comme l’éther de pétrole ou le benzène n’ont plus le droit d’être utilisés. En revanche, le gaz carbonique mis sous pression dans des conditions dites supercritiques (liquide et stable), est utilisé comme un liquide, avec la possibilité de lui adjoindre n’importe quel autre liquide. On obtient ainsi un mélange de solvants capables d’extraire de très nombreux composés. Une fois l’extraction terminée, on laisse le solvant s’évaporer.

    La chimie de synthèse

    La chimie de synthèse des composés n’a pû vraiment débuter et se développer qu’avec l’essor de la chimie organique. En 1856, le premier colorant de synthèse est obtenu “ par hasard ” par M. Perkins. Les chimistes étaient alors persuadés de pouvoir reproduire n’importe quel produit naturel (odeur ou couleur). Dans certains cas, en effet les essences devaient leur caractère à un ou deux produits… mais ce n’est le cas que pour de très rares exemples.
    Jusqu’en 1880 environ les parfumeurs n’avaient à leur disposition qu’une centaine d’essences pour faire leurs mélanges. Mais les résultats n’étaient alors pas très performants, la palette des parfums possibles peu variée. Les arrivées de plus en plus nombreuses et variées de produits de synthèse va permettre à la parfumerie alcoolique traditionnelle de se diversifier et de composer presque à l’infini de nouvelles senteurs. Au début du XXème siècle de nombreux parfums apparaissent, mélanges de produits naturels, d’essences classiques et de produits de la chimie de synthèse (toujours en petites quantités). Des parfums encore célèbres aujourd’hui voient le jour : Chanel n°5 en est l’exemple le plus connu. C’est un mélange d’essence d’ylang-ylang associé à 1% de formaldéhyde.

    Les odeurs, les parfums

    L’ionone, substance chimique pure, sent la violette. Mais un mélange de subtances chimiques peut également avoir une odeur (le café par exemple dont on a pu identifier environ 700 composants). Le parfum de la rose (on dit parfum par tradition, mais on devrait dire odeur) est obtenu par la présence d’environ 400 composants, le jasmin 250. Certains de ces composés sont présents en quantité infime. Il était donc tentant de vouloir recomposer une odeur en utilisant les composés les plus abondants… mais le résultat n’est pas toujours satisfaisant. En effet, des substances présentes en très petites quantités (jusqu’à 0,001%) peuvent avoir un impact énorme sur l’odeur finale (par exemple la damscone dans l’odeur de rose).

    Mais la parfumerie est bien autre chose que de la chimie, elle fait intervenir la créativité des parfumeurs, mais aussi bien sûr la perception des clients, la mode… La perception des parfums est un phénomène également éminemment culturel.
    En parlant de perception des parfums on arrive dans le domaine de la physiologie du système olfactif. Si l’on connaît les mécanismes de perception d’une substance pure, il est plus difficile de maîtriser les mécanismes impliqués dans la reconnaissance d’un parfum complexe. Comment reconnaît-on une odeur ? Y a-t-il une mémoire du parfum ? Le système de reconnaissance est-il basé sur des cellules spécialistes ou généralistes ? Il n’y a pas de réponse unique à cette question…Les récepteurs sont encore très mal connus, leur rôle exact face à des molécules odorantes, leur sélectivité respective ne sont pas clairement définis. L’idée la plus raisonnable, développée par des physiologistes, est qu’une molécule odorante déclenche une réponse sur un certain nombre de cellules (100, 1000, 10000…) qui envoient un signal au cerveau. Le fait que ce soient telles cellules plutôt que d’autres qui envoient ce signal permet au cerveau de se souvenir qu’il a déjà “ vu ” ou non la molécule impliquée.

    Maurice Chastrette,
    professeur à l’Université Lyon I

  4. #4
    june Guest

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    =Quand
    l'alchimie est devenue chimie...

    La palette des parfums dans laquelle puisent les parfumeurs s'est constamment enrichie des apports de la chimie de synthèse

    Mais peut-être que vous pourriez évoquer toute une éducation olfactive faite différente suivant les races, les époques ...
    Enfin ce ne sont que des idées mais je trouve votre sujet passionnant.

    j'ai trouvé L'essentiel en Chimie Organique par jj wawrzyniak
    Parfums. 1 - Essence de bois de santal.
    2 - Essence de feuilles de patchouli.
    3 - Essence de racines de vetiver. 4 - Essence de Rose. 5 - Essence de Jasmin. ... http://membres.lycos.fr/jjww/5111.php

    Salut

    J'oubliais pour apprendre à problématiser une page super: http://www.philagora.net/tpe/problematiser.php
    Dernière modification par june 06/09/2003 à 21h16

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