Faut il s'abstenir de penser pour être heureux? Le bonheur est-il dans l'inconscience?
Est-il vrai qu'il n'y a pas de bonheur intelligent?
http://www.philagora.net/corrige/penser-heureux.php
Bonjour à tous,
voici mon sujet de dissert (pas etonnant) je dois le rendre pour le 7/08/05 (c'est a dire pour la semaine prochaine) et franchement je seche, je ne sais pas quoi dire dessus j'arrive pas a cerner les principaux axes de reponses. alors si quelqu'un pouvais m'aider ca serait sympa.
merci d'avance.
Faut il s'abstenir de penser pour être heureux? Le bonheur est-il dans l'inconscience?
Est-il vrai qu'il n'y a pas de bonheur intelligent?
http://www.philagora.net/corrige/penser-heureux.php
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir
Mais d'ou nous vient cet imagerie de penseur malheureux, d'intélligence qui fait souffrir, de la connaissance qui est le divorce avec le PaRaDis? Est-ce la faute d'Enkidou de vieux Sumer ou de la contraction des muscles faciaux qui accompagne nos efforts? D'un besoin des élites de se justifier? Le bourge repu des madeleines qui envie l'appétit aux mangeurs des patates? Désolé, ce ne sont pas "les pistes," je m'énerve tout simplement.
Le bonheur réside surtout dans la recherche du bonheur, les projets parce que quand tu as réalisé ce que tu espérais et bien tu désires réaliser autre chose.Posté par Lordjack
Parlons plutôt de cours instants de bonheur mais du bonheur point !
Tu connais LE BONHEUR toi Lordjack at vitam eternam ...?
J'ai cité hier, de von Bismarck:'On n'est pas sur terre pour faire son bonheur, mais pour faire son devoir'. Ce qui n'est pas un choix entre bonheur et devoir mais l'affirmation que le bonheur se cueille au bout du chemin du devoir.
Claudel de son côté dit que' l'amour est une promesse qui ne peut être tenue et que sa grâce consiste en cela même' et comme le bonheur est le plus souvent allié avec l'amour....
Disons que le bonheur est l'état ressenti de l'accomplissement de soi.
Un aristotélicien dirait que la personne humaine est à la fois en puissance et en acte, càd en partie réalisée et en partie en voie de réalisation. Nous commençons à comprendre ce que Claudel veut dire, repris en cela par Gainsbourg:'Je t'aime; Moi non plus.'
Nous pourrions dire alors que nous avons toujours le bonheur en avant de nous, un peu comme le pays où l'on n'arrive jamais.
Mais, revenons à l'aristotélisme: il développe la notion d'analogie. Bonheur, n'est pas univoque: on n'est pas ou heureux ou malheureux; la vie courante offre un mélange. L'homme Pressé, Don Juan, sont des exemples de personnages qui identifient leur être avec leur avoir (comme la chanson de J-J.Goldman: 'Les Choses'- le texte se trouve sur le site 'Paroles' qui donne les paroles des chansons françaises). Dans cette direction, comme dans celle des plaisirs (car il y a là aussi analogie), nous ne verrons jamais la fin, l'accomplissement; tout est toujours à refaire. C'est dans la diretion de l'accomplissement de l'être que nous pourrons espérer être relativement heureux, relativement au degré de notre accomplssement. Ainsi, seul l'être acte pur (entièrement réalisé) peut être dit heureux. Est-ce possible à l'homme? Seule une participation à l'être même de l'Acte pur peut nous laisser un espoir - mais alors, ne debordons-nous pas dans le domaine de la religion?
Moi, je répond non! Il ne faut pas s'empecher de penser! Notre pensée émane de notre aspiration c'est donc avec naturel qu'elle s'exprime. Par le corps,l'esprit. elle se libère. et si on s'interdit de dire ou faire c'est que le jugement d'autrui nous influence encore.
Dernière modification par aurelia 05/08/2005 à 11h28
Moi je dirais que chaqun recherche son propre bonheur. Il n'y a pas de loi universelle qui dicte la commande du coeur. Nos envies, désirs, sont des sentiments que l'on doit laisser s'exprimer peu importe le lieu, le contexte, les personnes présentes. Si l'on s'empeche de penser librement on se met soit même des barrières. Ne pas s'exprimer, empechait notre corps de réagir comme il le désire nous amène à la frustration. La peur, les phobies sociales, les inhibitions. tout ça pour quoi? parce que le monde dans lequel nous vivons n'acceptent plus ces valeurs. maintenant il faut être beau et souriant tout le temps.on nous fait croire en ce bonheur irréel. le vrai le pur c'est celui qui s'exprime jour et nuit, sans contrainte, sans conditions matérielles,physique. bref, vivre sa vie et non la subir!Posté par Lizou
Lizou
T'es tu déjà demandé le pourquoi de cet eternel recommencement ? Penses-tu réellement que cette notion de "projet" soit la solution à la réalisation du bonheur ?Le bonheur réside surtout dans la recherche du bonheur, les projets parce que quand tu as réalisé ce que tu espérais et bien tu désires réaliser autre chose.
Amusons nous à décortiquer :
Tu te fixes un objectif dans la vie que tu considères necessairement comme bénéfique pour ton bien être personnel.
Cet objectif correspond à une projection de ta personne dans l'avenir, autrement dit, tu te vois dans une posture plus favorable que celle du présent.
Pour mener à bien l'accomplissement de ce projet, tu vas t'aider du passé et analyser les expériences vécues pour ne pas te louper.
Donc, si comme tu l'avances, le bonheur correspond à la recherche du bonheur, cela voudrais dire, que le bonheur serait de diriger nos pensées soit vers le passé, soit vers l'avenir, et cela, afin d'atteindre un objectif qui se révélera insatisfaisant. (insatisfaction correspondant à une sensation de manque toujours présente.).
Est ce bien ce que tu veux dire ?
Si c'est cela, c'est comme dire que le bonheur est de permettre à notre esprit de ne pas s'interesser au présent. Non ?
Qu'en penses tu ?
Non, pas en "at vitam eternam". Je m'efforce encore de comprendre les ficelles du bonheur.Tu connais LE BONHEUR toi Lordjack at vitam eternam ?
Mais trop occupé à les analyser, je ne peux encore m'en servir.
Et je sais que lorsque viendra le jour où j'aurais décidé de "controler" pleinement ce bonheur, je ne pourrais le faire au sein d'une société qui fixe ses règles de vie en fonction d'un idéal trop illusoire.
Dernière modification par Lordjack 05/08/2005 à 23h47
Qohelet
Qu'est ce que le devoir ? Cela me parait extrémement vague.J'ai cité hier, de von Bismarck:'On n'est pas sur terre pour faire son bonheur, mais pour faire son devoir'... affirmation que le bonheur se cueille au bout du chemin du devoir.
Quand je dis devoir, je pense à la réalisation d'une mission dont l'obectif fut défini par autrui. Ou alors, c'est l'application d'une tâche que je juge personnellement bonne pour autrui. Dans les deux cas cela correspond à un acte mené par moi même en fonction d'autrui.
Autrement dit, le bonheur correspondrait à la justification de mon utilité par rapport à autrui.
Le bonheur trouve ici une bien mauvaise définition
Je ne dis qu'elle soit complétement fausse mais bien trop incomplète, ce qui la rend dangereuse.
En effet, et histoire de faire dans l'extrème, pourrait on juger comme décent qu'un nazi éprouve du bonheur dans l'accomplissement de son devoir, peut on être heureux en donnant la mort ?
Bismarck pose une définition qui manque terriblement de profondeur, et renvoi l'homme à un simple outil, un moyen.
Le devoir n'est ici, et encore, qu'un voile masquant la raison première du bonheur. Il me semble que la source du bonheur doit se trouver avant tout dans l'individu, avant d'aller trouver les règles de son accomplissement chez autrui.
Dernière modification par Lordjack 05/08/2005 à 23h17
Qohelet
Donc, tu affirmes, via les propos de Claudel, que le bonheur est irréalisable, et qu'il vaut mieux apprécier la grace de cette soit disante impossibilité au lieu de tenter de comprendre les causes de cette dite impossibilité ?Claudel de son côté dit que' l'amour est une promesse qui ne peut être tenue et que sa grâce consiste en cela même' et comme le bonheur est le plus souvent allié avec l'amour....
N'est ce pas une sorte de fuite devant la difficulté ?
Ou alors est ce une sorte de satisfaction que l'on se donne ?
Est ce que l'on peut eprouver du plaisir dans le fait d'affirmer que si je ne connaitrais pas le bonheur, je me satisfait en affirmant que les autres ne le connaitrons pas non plus ?
Cela me fait penser au Banquet de Platon et aux commentaires plus qu'affligeant de Comte-Sponville sur cette oeuvre.
Je trouve cela un tantinet pervers, que d'affirmer que le bonheur et l'amour puissent être des désirs qui ne trouveront jamais de satisfaction ... Et que c'est ce qui fait leur charme.
L'homme est-il assez bête pour vivre toute son existence sur de telle certitude ? Je trouve que cette façon de penser ne peut que le plonger dans une souffrance sans fin. Et cela me parait contre nature, allant à l'encontre même de son désir premier. Et je ne comprend pas que l'on puisse eprouver une quelconque satisfaction à ce genre d'explication.
Dernière modification par Lordjack 06/08/2005 à 01h04