Une modeste piste:
Il me semble que, au contraire du savoir, le souvenir à quelque chose de particulier, son corrélat noématique est le souvenu. Le savoir a une dimension d'universalité et de généralité. Ainsi la mémoire s'oppose à l'histoire
Dans le souvenir demeure la Montruosité, dans le savoir le mal est,pour ainsi dire , banalisé. Le retour du même devient possible et La Monstruosité perd de sa verdeur comme si le savoir la gommait. Comme on dit le sang sèche vite en entrant dans l'histoire alors qu'il continue à couler dans le souvenir.
Cependant et c'est la question de la question, ce qui fait problème, sans le savoir le souvenir s'efface avec celui qui se souvient. Comment se souvenir et savoir dans un même élan de la coscience?
Primo Lévi:
" Tous nous devons savoir, ou nous souvenir, que lorsqu'i1s parlaient en public, Hitler et Mussolini étaient crus, applaudis, admirés, adorés comme des dieux"
Que penser du sort de ceux qui ont disparu avec leur descendance?
Voir dans aide aux dissertations:
http://www.philagora.eu/educatif/ind..._dissertations
l'aide N°86 y a-t-il un devoir de mémoire?
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir