Bonjour.
- si on n'en peut plus c'est souvent parce qu'on éprouve une souffrance qui accompagne le moi dans l'existence. Cette souffrance ce n'est pas l'existence et il vaut mieux chercher à diminuer ou supprimer la souffrance plutôt que de se débarrasser de l'existence et donc de la souffrance, comme si on jetait l'existence alors qu'il serait mieux de se débarrasser uniquement de ce qui pèse.
- L'être humain est un nomade, il marche et en marchant avec courage, des rencontres, des projets apparaissent, comme autant de raisons de vivre.
- L'important paraît donc être de cerner l'origine de la souffrance et d'essayer de modifier les conditions qui la produise.
Si c'est une souffrance morale elle vient du moi qui se sent bléssé: la solitude, le poids d'un passé de souffrances, le manque de confiance en soi.
Il me semble que dans votre cas la première des choses est de parler, de vous parler à vous même et de parler aux autres; pour vous parler à vous même il est possible de l'objectiver en l'écrivant, en lisant ce qu'on a écrit et en tournant la page ou du moins en la déchirant.
En parler aux autres est d'une extrême importance, encore faut-il avoir confiance et l'attitude positive qui exprime la confiance.
Les choses vont toujours mieux en les disant, d'autant plus qu'une souffrance partagée diminue nécessairement.
Ce peut être une déprime due au temps de l'automne. C'est passager et ça n'a rien à voir avec la dépression.
La question à se poser est: la souffrance que j'éprouve a-t-elle une origine que je connais, ou a-t-elle une origine qui ne m'apparaît pas, qui est inconsciente?
Selon la réponse on peut donc échanger avec l'entourage, les amis, le médecin de famille, et dans les cas d'obsession (idée de suicide qui accompagne la conscience sans interruption) à un psychiatre.
Ces quelques lignes sont générales, il ne faut pas se les appliquer à soi même.
Dans tous les cas, il serait profitable d'en parler.
Il est sûr que pour prendre confiance en soi, rien de vaut d'effectuer des tâches le mieux possible: l'oeuvre est toujours une raison d'être et une raison de vivre.
Pourquoi ne pas écrire une poésie ?
Cordialement
Joseph