A)Part d’un exemple concret voir triviale : « Chacun sa vérité ! »
Si je dis toutes les vérités se valent à ce moment là je suis obligé d’accepter la proposition inverse. Je dois donc accepter une proposition et son contraire. Ce qui est impossible et incohérent.
Si on dit une chose et son contraire, on ne peut rien en dire, on ne peut pas la définir.
B) « chacun sa vérité chacun sa raison »
Bon bas d’accord dans ce cas la ça revient à dire ; « que les nazis avez leur raison pour avoir exterminé 6 million de juifs » je pense que cette thèse n’ai pas vraiment défendable ! et la personne se rendra vite compte que sa phrase de départ est stupide.
Tu peux parler de la philo de l’engagement ( voir Sartre) il faut s’engager et juger de manière critique.
C) il y a aussi ceux qui ne critiquent pas les autres car ils ont peur de se voir a leur tour critiqué. L a peur de la confrontation qui se traduit par un relativisme dogmatique.
Cette lâcheté est camouflée derrière l’apparence de la tolérance.
d) si 2 relativistes se rencontrent chacun va dire « moi je pense que… » donc pas de discussions, pas de remise en question.
Donc il faut être critique ! Et se servir de son entendement !
Il y a quand même des choses qui sont relatifs et qui dépende de la subjectivité de chacun.
Voir Bergson la durée c’est relatif subjectif et le temps c’est objectif, c’est le même pour tous)
La vision du monde est + ou – relatif même si tu regardes le même monde que moi tu ne l’interprètes pas comme moi.
Nous ne voyons pas le monde mais l’idée du monde ( phénoménologie).
La vision de la lune en poésie chez un français est féminine mais chez l’Allemand c’est une vision masculine ( der Mond).
Voilà quelques exemples mais ce n’est pas suffisant.µ
@+