C'est un proverbe latin: Si vis pacem, parabellum.
Cela interroge sans doutes sur la conception erronnée de la paix qui n'est qu'une absence de guerre, et sur l'idée que le moyen le plus sûr d'avoir la paix est de proposer à l'eventuel ennemi une force armée au moins aussi puissante que la sienne, partant du principe que la guerre est menée par un pays pour étendre le territoire au détriment de nations plus faibles.
Mais considérer le voisin comme un danger permanent peut il permettre de créer une réelle relation d'échange et de paix?
l'armée américaine ne se présente t'elle pas comme denfenseur de la paix? comme les forces du maintient de la paix et les guerres menées ne sont elles pas menées pour instaurer et protéger la paix (selon leur dire et la formule consacrée)?
Voir aussi le contraire de cette démarche dans l'union européene. Pendant longtemps, les armées européenes étaient prête à se taper dessus, l'europe d'ailleurs s'est avant tout construite par la guerre mais aujourd'hui, la tendance s'inverse: pour préparer la paix, on instaure la paix, l'union et l'échange entre les pays.
Autant de pistes à suivre.
Je ne saurais que trop te conseiller l'ouvrage de Phillipe Hauser, la désolation du monde (éditions l'harmattan) qui aborde en partie et d'aprés mes souvenirs ce problème.