Allons bon...
Par exemple:Spinoza:
Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même librement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses
Kant:
-L'immortalité de l'âme: sans elle à quoi servirait d'avoir mérité le bonheur? De plus mériter le bonheur demande plus qu'une vie humaine la plupart du temps.
-Dieu qui rendra possible le bonheur en accordant concept et nature et en faisant ainsi disparaître leur conflit qui déchire l'homme. (On a objecté à Kant que cette espérance enlevait la pureté du devoir...).
-Le Dieu de la raison pratique est donc un objet de foi qui donne un sens et qui autorise l'espérance: Dieu est pensé comme une exigence pour que l'obéissance à l'impératif catégorique ait un fondement et une fin.
Descartes. L'intuition de ma pensée implique nécessairement l'existence de Dieu: je doute donc Dieu est. (attention il s'agit pas d'une citation de Descartes mais d'une explication de sa pensée).
=>Dans l'établissement de toute pensée, il y a le moment du doute:
l'intuition qu'il manque quelque chose à la connaissance pour être parfaite
=
toute pensée discerne imparfait et parfait.
OR, le principe de causalité de la raison me permet d'affirmer qu'il n'y a rien sans cause et qu'il n'y a rien de plus dans l'effet que dans la cause. Car s'il y avait quelque chose de, plus dans l'effet que dans la cause, il y aurait un effet sans cause!
=>Il y a donc une cause de l'idée du parfait qui contient autant que l'effet.
-si je doute je ne peux pas être cause car le doute est signe d'imperfection.
-un être parfait peut seul être cette cause: Dieu.
Merci de lire une fois les pages proposées
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir