Une piste:
Concevoir une fin au travail, autre que la disparition du travail?
Ne serait-ce pas se proposer une idée du travail, produit de l'esprit, forme intellectuelle de ce qu'est le travail?
Ne faudrait-il pas le comprendre , saisir sa signification et son sens?
Mais pour le comprendre, ne faudrait-il pas saisir son orientation et lui concevoir une fin?
L'invention d'une forme. Besoin et désir se conjuguent pour arracher l'homme à sa paresse naturelle: imagination et raison, pouvoir d'évoquer ce qui est absent et pouvoir de relier pour créer, s'accordent dans l'invention d'une forme: c'est avoir une idée comme forme intellectuelle d'un objet: concevoir ce qu'on ne voit pas.
Par cette représentation mentale d'une forme qu'il a créée, l'homme se distingue de l'abeille qui suit machinalement un programme, un instinct. C'est ainsi que, selon la profonde remarque de Marx, l'architecte le plus mauvais a construit la cellule dans sa tête. En inventant une forme qui est le moyen d'une fin l'individu manifeste sa liberté et son intelligence comme capacité de trouver ou d'inventer les moyens d'une fin.
http://www.philagora.net/corrige/travail-paresse.php
Voir le processus idéal du travail:
http://www.philagora.net/cgi/pg-rech...search=Valider
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir