salut, si j'ai bien compris il y a un délai sur cette page, je fais vite.Posté par zegolddonkey
Epicure, Lettre à Ménécée sur la morale [124] et [125]
la mort "n'est rien pour nous, puique tant que nous existons la mort n'est pas, et que quand la mort est là nous ne sommes plus. La mort n'a, par conséquent, aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus" En gros, la mort n'est pas à craindre, il ne faut pas se polluer la vie en y pensant, toutefois, l'épicurisme prône une vie d'ascèse où ne sont satisfaits que les premiers besoins avec le seul plaisir de l'amitié, la vie est donc déjaà une préparation ascétique à la mort.
Sur ce point précis, la conclusion rejoint celle de Platon: le corp étant le tombeau de l'âme, la mort est une renaissance jubilatoire de l'âme, le sage doit donc s'habituer dans la vie à se détacher du sensible par une vie ascétique. On echappe à la crainte de la mort en faisant de la vie une préparation ascétique à la mort.