La mort est une fin biologique, organique, de toute façon.
Le tuyau entre tous: "soyez passants".
A partir du moment où l'on devient capable de simplement passer, tout s'éclaire peu à peu, y compris cette "petite mort" qui consiste à laisser l'exuvie de l'ex-istence pour être, niveau de plus grande conscience, comme de plus grande réalité, comme de plus grande intensité de vie. Le reste coule de source, avant comme après...
Tenter vainement de retenir la vie de peur de mourir nous plonge dans la souffrance. Nous en développons des maladies psycho-somatiques qui font le bonheur des mandarins du divan, des pharmaciens, des faux prophètes comme des charcutiers en blouse blanche (sans parler du monde que nous avons construit et dans lequel nous ne faisons qu'ex-ister).
Lâcher prise.
C'est de cette façon que l'on atteint l'orgasme, comme le sommeil, comme l'on passe d'ex-ister à être.
Incarnation.
On devient de plus en plus, ensuite.
Les niveaux de conscience, de réalité, d'intensité de vie continuent d'augmenter au fur et à mesure de notre déchéance physique.
Pour le reste, voir des ouvrages comme le Bardo-Thödol (le livre tibétain des morts), "La source noire" et "La source blanche" de Patrice van Eersel ou encore "Les morts nous parlent" du Père Brune.