Bonjour,
la difficulté de votre sujet tient:
1 - à la détermination de la passion suivi d'un complément introduit par de
=> En effet, pour les philosophes l'expression la passion de désigne un attachement dominant, plus ou moins profond à un certain domaine, ici celui de l'art (Morfaux) ou une tendance, une habitude plus ou moins accusée, qui commande une part plus ou moins grande de l'activité de celui qui l'éprouve (Foulquier).
Par exemple lorsque Rousseau parle de sa passion de la botanique, nous sommes loin du "Vénus tout entière à sa proie attachée" de la pauvre Phèdre.
=> Pour les littéraires, la passion de est une vive inclination vers un objet que l'on poursuit, auquel on s'attache de toutes ses forces (Le petit Robert)
2 - Au conflit possible entre les deux termes du sujet: il peut paraître paradoxal de mettre un tel un tel complément du nom passion.
Cela a-t-il un sens de parler de la passion de la liberté, comme on parle de la passion du jeu?
Que dire de la passion de la musique? Pour quelle raison précise ne dit-on pas, la passion ?
"de" signifie-t-il qui appartient à ou qui a pour objet?
Cordialement
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Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir