"Dom Juan, qui ne connait d'autre loi que le caprice du moment, met en danger le sens même de la durée qui devrait constituer l'étoffe des relations humaines. Il prononce la formule du serment, il parle le langage de la promesse, mais en les vidant de toute substance. Dom Juan est le dissolu."
Vous apprécierez la pertinence de ces remarques de J. Starobinski, en référence précise à votre lecture de la pièce de Molière.
Pourriez-vous me donner quelques pistes sur ce sujet ?
Merci beaucoup d'avance.
Exploitez le désir et son impatience , qui préfère l'absence à la présence, qui saute d'un objet à l'autre, qui ne prend pas le temps de la rencontre, qui dépasse immédiatement ce qui se donne, qui parle pour séduire, qui fait semblant de s'engager mais est déjà ailleurs....
dissolu= sans consistance, sans fidélité....
http://www.philagora.net/philo/desir.php
http://www.philagora.net/ph-prepa/me...juan/index.php
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir