Salut Fulca, je crois comprendre ton message
Quel est l'intérêt de se questionner, aujourd'hui, quand on est un petite bourgeois planqué ?
Des petits bourgeois planqués, il n'y en a peut-être pas autant qu'on ne le pense, mais c'est vrai que la quête du bonheur, cette quête de beauf si je peux me permettre, fait partie des utopies de notre époque. Une recherche pour gens fatigués de vivre, selon moi. C'est la tout le paradoxe: Arrêter de souffrir, c'est arrêter de se poser des questions, car le questionnement est, selon moi, une réponse à la misère humaine.
Faut il dès lors souhaiter aux gens de souffrir ? Je pense qu'en fait la question ne se pose pas, puisque la souffrance du monde ne dépend finalement qu'infiniment peu de notre réponse à cette question, sauf à en faire un dogme et le diffuser. Mais là, je considère l'entreprise un peu déviante.
Je pense que le besoin de questionnement est un besoin fondamental, d'autant plus impérieux pour l'individu qu'il 'vole' un peu plus haut que les autres. Par conséquent, le questionnement se pose selon moi plus en terme de besoin, ou d'envie, qu'en terme d'utilité. Et c'est là le paradoxe, cette démarche en partie désintéressée est une démarche très fructueuse porteuse de progrès. Le monde a-t-il encore besoin de progrès ?Certainement ! Une chose est sûre, le questionnement n'est pas une activité très lucrative pour celui qui s'interroge, mais il fait déjà partie des gens qui peuvent prétendre laisser quelque chose à l'humanité (Albert Einstein)
C'est la meilleure raison de se aller à ses 'penchants' philosophiques, et je considère qu'elle est suffisante, quoi qu'en pensent les cochons.